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Round 2 du débat du CGD: les candidats se défendent d’être des «prophètes du chiffres»
Publié le mardi 24 novembre 2015  |  FasoZine
Augustin
© aOuaga.com par Séni Dabo
Augustin Loada, directeur exécutif du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD




La série de débats politiques du Burkina Faso organisée par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) en partenariat avec le Centre pour la démocratie et le développement (CDD), a pris fin ce dimanche 22 novembre 2015 par le second débat télévisé des candidats à la présidentielle. Après les 7 candidats invités lors du débat précédent, 7 autres étaient invités à venir exposer aux Burkinabè leurs programmes politiques via le tube cathodique.

Pour cette deuxième et dernière partie du débat, 7 candidats étaient invités : Zéphirin Diabré de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Ablassé Ouédraogo de Le Faso Autrement, Bénéwendé Sankara de l’Union pour la Renaissance, parti sankariste (UNIR/PS), Tahirou Barry du Parti de la Renaissance nationale (PAREN), Victorien Tougouma du Mouvement africain des peuples (MAP), Salvador Yaméogo du Rassemblement des démocrates pour le Faso (RDF), et Issaka Zampaligré, candidat indépendant.

Seulement 4 des 7 candidats ont répondu à l’appel des organisateurs. Par conséquent, le débat a été animé par les présents qui étaient Tahirou Barry, Victorien Tougouma, Salvador Yaméogo et Issaka Zampaligré. Chacun des candidats a exposé aux téléspectateurs sa vision du développement selon les cinq thématiques proposées tirées du sondage afro-baromètre : la santé, l’éducation, l’eau et assainissement, l’emploi et l’énergie.

En trois minutes et par thématique, chaque candidat a dévoilé son programme dans le domaine s’il est élu au soir du 29 novembre prochain. Dans leur ensemble, les candidats ont indiqué, malgré les questions de l’auditoire et du modérateur, n’est pas être « des prophètes du chiffres ». Car pour eux, il est péremptoire d’avancer des montants chiffrés de leur ambition en tant que président.

Néanmoins, ils ont affirmé laisser « un pourcentage réaliste du budget » de l’Etat aux secteurs sociaux tels la santé et l’éducation. Dans le domaine éducatif, ils ont tous tiré à boulets rouges sur le continuum éducatif et le système Licence-Master-Doctorat. Des réformes dans le secteur sont dans les pipelines des candidats.

Dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, le problème de stockage d’eau de pluie à travers la construction de barrages et autres retenues, et la mise en place de forages en milieux rural, entre autres ont été avancés par les présidentiables. Si dans le domaine de l’emploi, les idées ont été plus ou moins divergentes, ils ont tous affirmé accorder une place de choix à la formation professionnelle et l’auto employabilité des jeunes.

En matière énergétique, unanimité oblige entre les 4 candidats pour qui la solution demeure la prospection et la mise sur pieds des énergies vertes telles le solaire et l’éolienne. Le candidat du PAREN a pour sa part, promis de mettre l’accent sur l’énergie hydroélectrique tout en excluant l’énergie nucléaire.

Les débats se sont donc menés dans un fair-play et dans le respect mutuel entre les 4 prétendants au trône de Kosyam. A la fin de ce deuxième débat qui clôture cette série de deux émissions télévisées avec les candidats, Abibata Barry, chargé de programmes du Centre pour la démocratie et le développement (CDD), partenaire du CGD, a indiqué que la satisfaction est au rendez-vous.

« Nous sommes satisfaits car les candidats ont pu répondre aux différentes questions, exposer leur projet de société, et dire ce qu’ils pensent faire pour les Burkinabè quand ils seront élus dans certains secteurs qui sont clés pour les Burkinabè. (…) Ce débat entre dans le cadre d’un projet qui s’appelle consolidation de la démocratie au Burkina Faso pour les élections de novembre 2015. Consolider la démocratie garantie la tenue d’élections apaisées, tel était l’objectif de cette série de débats », a-t-elle indiquée.

Ils ont dit :
Issaka Zampaligré candidats indépendant : « Je dirai aux Burkinabè que notre avenir se trouve au village. Nous allons donner une charrue aux différents ménages et doterons les 8000 villages de tracteurs. Nous atteindrons ainsi l’autosuffisance alimentaire et la sécurité alimentaire. La santé pour tous et une ré-industrialisation du pays sont mes objectifs prioritaires ».

Salvador Yaméogo, candidat du RDF : « Je dirai aux Burkinabè de me voter car je suis le candidat de la raison et du compromis utile. Le Burkina que je dirigerai sera celui de la vraie réconciliation nationale ».

Victorien Tougouma, candidat du MAP : « Je suis le candidat des Burkinabè et je serai le président de tous les Burkinabè. Une fois élu, je vais créer un tribunal spécial pour juger les crimes de sang et un autre pour juger les crimes économiques… »

Tahirou Barry, candidat du PAREN : « D’abord je suis le candidat de la vision d’un Burkina plus grand, plus solidaire, plus intègre, et réconcilié avec ses valeurs. Ensuite, je suis le candidat de la constance car depuis la création du PAREN en 1999, nous ne sommes saignées et nous sommes battus pour dire la vérité et prôner les valeurs de justice, de liberté et de démocratie malgré les risques et les pressions ».

Dimitri Kaboré
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