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Sidwaya N° 7420 du 21/5/2013

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Ressources humaines dans le secteur des mines : Le Burkina ne dispose pas d’une main d’œuvre de qualité
Publié le mercredi 22 mai 2013   |  Sidwaya


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© Sidwaya par DR
Le directeur général de la Chambre de commerce et de l’industrie, Frank Tapsoba


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La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso a organisé le mardi 21 2013 à Ouagadougou, un atelier de restitution de l’étude prospective des besoins en matière de qualification des ressources humaines dans le secteur des mines et de la géologie. Cet atelier se veut être un cadre d’échange pour faire l’état des lieux des ressources humaines dans le domaine des mines et de la géologie.

Octroyer au secteur minier burkinabè une main d’œuvre de qualité, tel est l’objectif de l’atelier de restitution de l’étude prospective des besoins en matière de qualification des ressources humaines dans le secteur des mines et de la géologie que la Chambre de commerce et d’industrie a organisé le mardi 21 mai 2013 à Ouagadougou. Cette étude avait pour ambition de faire l’état des lieux des ressources humaines dans le domaine des mines et de la géologie, évaluer le dispositif de formation existant et de formuler des recommandations visant une meilleure adéquation de la formation avec les acteurs économiques du secteur minier. Le directeur général de la Chambre de commerce et de l’industrie, Frank Tapsoba, président de cette cérémonie, a invité les participants à apporter les éclairages et enrichissements nécessaires afin que le document final qui sortira de cet atelier, puisse constituer un véritable outil d’aide à la décision des pouvoirs publics. Il a aussi indiqué que le secteur minier du Burkina Faso est considéré comme l’un des plus dynamiques de l’Afrique de l’Ouest, voire du continent en raison des performances des dix dernière années et occupe aujourd’hui une place déterminante dans l’économie et particulièrement au niveau de la création d’emplois, de la contribution au budget de l’Etat et des exportations du pays. Et M. Tapsoba de continuer : « il y a un gros problème de main-d’œuvre dans le secteur minier au Burkina Faso et le développement minier nécessite une main-d’œuvre de qualité que nous n’avons pas. Cela nous oblige à la faire venir d’ailleurs pour accompagner le développement de ce secteur et notre objectif aujourd’hui c’est de faire en sorte que davantage de Burkinabè soient formés pour travailler dans les mines ». Selon Pierre Adama Traoré, ingénieur géologue et consultant, au stade actuel, les mines en exploitation emploient un peu plus de 10 000 personnes, et compteront plus de 15 000 emplois dans les prochaines années. Et l’étude a fait ressortir un besoin de former des ressources humaines pour le secteur minier afin de permettre aux Burkinabè de participer à la mise en œuvre de l’exploitation minière. Dans cette dynamique, la Chambre de commerce et de l’industrie envisage en partenariat avec le collège communautaire du Nouveau Brunswick, créer une nouvelle école des mines.

Windinmi Edith VALEA
(Stagiaire)

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