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Burkina/présidentielle : un candidat favori dément avoir noué une alliance avec le parti de Compaoré
Publié le lundi 23 novembre 2015  |  Xinhua
Présidentielle
© aOuaga.com par G.S
Présidentielle 2015 : le candidat de l`UPC satisfait de sa première semaine de campagne
Samedi 14 novembre 2015. Ouagadougou. Le candidat de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) à la présidentielle du 29 novembre, Zéphirin Diabré, a animé une conférence de presse pour faire le bilan de la première semaine de sa campagne électorale




Zéphirin Diabré, candidat de l'Union pour le progrès et le changement (UPC), un des favoris à la présidentielle du 29 novembre 2015, a démenti des informations selon lesquelles il noue une alliance avec son ancien parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP de Blaise Compaoré).

"Je démens formellement et de la manière la plus catégorique qu'il n'y a pas d'accord signé entre nous et le CDP et qu'il n'y aura pas d'accord entre nous et le CDP", a déclaré à la presse, samedi, cet ancien ministre de Blaise Compaoré, qui l'a quitté en 2010.

Quatorze candidats sont en lice pour l'élection présidentielle du 29 novembre, devant rétablir l'ordre constitutionnel normal interrompu par la révolte populaire qui a évincé le régime Compaoré.

Selon les observateurs, les deux grands favoris qui se détachent des autres candidats, sont Rock Marc Christian Kaboré, ancien Premier ministre, et Zéphirin Diabré, ancien ministre de l'Economie, tous des anciens proches de Blaise Compaoré.

Au regard de la force de mobilisation sur le terrain, les observateurs estiment qu'un second tour est possible entre ces deux candidats.

Le parti de l'ancien président, écarté de la présidentielle par une nouvelle loi électorale, pourra jouer au "faiseur de roi" en cas de second tour.

Vendredi, Rock Marc Christian Kaboré a rejeté l'idée d'accepter une quelconque alliance avec le CDP, qu'il a quitté avec ses camarades, expliquant que "notre objectif, c'est de passer au premier tour".

Plus de cinq millions d'électeurs burkinabè seront convoqués aux urnes le 29 novembre pour élire le président de la République et les députés.

Ces consultations sont jugées cruciales pour l'avenir du Burkina Faso dont l'histoire est marquée par plusieurs coups d'Etat et le long règne de l'ancien président (1987-2014), alors que le pays est classé parmi les plus pauvres du monde.
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