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Mise en œuvre du projet minier de Kiaka : Volta Ressources œuvre pour une réinstallation sans heurt
Publié le mercredi 22 mai 2013   |  AIB


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Mise en œuvre du projet minier de kiaka : Volta Ressources œuvre pour une réinstallation sans heurt


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Manga, (AIB) - Les membres du cadre de concertation provincial du Zoundwéogo se sont réunis le 14 mai 2013 à Manga, pour la tenue de la 1ère session extraordinaire de l’année. Présidée par le haut-commissaire de la province, Mahamad Michara, cette rencontre a permis à la compagnie minière, Volta Ressources et à ses partenaires de faire une restitution à mi-parcours de l’étude d’impact environnemental et social.

Confiée au bureau d’études canadien Géniva et à son associé burkinabé, SOCREGE, l’étude d’impact environnemental et social (EIS) devra à terme, permettre de maîtriser les implications liées à la mise en œuvre du projet Kiaka. En attendant la fin de cette étude prévue pour le trimestre prochain, les responsables de la compagnie d’exploration Volta Ressources, ont jugé nécessaire de présenter aux acteurs et partenaires locaux, les résultats à mi-parcours.

Pour le haut-commissaire de la province, Mahamad Michara, cette démarche des miniers de Kiaka, qui ne sont pas à leur première, s’inscrit dans leur principe de rendre continuellement compte de l’évolution des travaux sur le site aux autorités et aux acteurs de développement. De l’avis du chargé de projet environnement du bureau d’études GENIVAR, Francis Barbe, qui était assisté du responsable aux relations avec les communautés de Kiaka, Ousmane Bakoué, l’étude d’impact environnemental et social se déroule selon les règles en la matière.

En effet, a-t-il expliqué, les impacts potentiels sur les milieux naturels, ceux sur les populations et les activités humaines aux plans social, économique et culturel, les mesures de gestion requises et les activités de surveillance et de suivi environnemental et social sont fortement pris en compte. Pour ce qui concerne le plan d’actions de réinstallation, le représentant de GENIVAR a indiqué que des consultations avec les populations affectées se poursuivent afin d’établir des critères d’éligibilité et les options de compensation consensuelles. En la matière, plusieurs cas de figure se présentent selon Francis Barbe.

Il s’agit des orpailleurs résidents sur le site, des cultivateurs résidents et des exploitants agricoles saisonniers. Pour chacune des catégories correspond une option de compensation qui va de la prime de compensation en argent à l’investissement dans les programmes de développement en passant par la prime de subsistance, la prime de déplacement, la prime additionnelle etc. selon le cas. De plus, Volta Ressources est en négociation avec le projet Pôle de Bagré afin d’y installer les déguerpis qui le souhaiteront.

Au cours des échanges, les participants se sont préoccupés entre autres des dispositions prises pour éviter l’empiétement des zones pastorales, le bitumage de la route Manga-Gogo, l’exploitation de l’eau du barrage de Bagré et du rôle des organisations de la société civile dans la mise en œuvre en œuvre. Pour le communicateur, le projet a prévu le recyclage de l’eau afin de minimiser l’impact du prélèvement. De même, il est prévu le bitumage des voies d’accès à partir de Gogo vers le site. En tous les cas, a conclu M. Barbe, les concertations restent ouvertes et toutes les propositions constructives des acteurs sont attendues.

Zackaria BAKOUAN

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