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La CCVC invite la Transition et les futurs dirigeants à solder les comptes de l’impunité
Publié le lundi 23 novembre 2015  |  Sidwaya
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© Autre presse par A. Sanfo
Les responsables de la Coalition contre la vie chère (CCVC) ont animé une conférence de presse le 15 septembre 2015 à Ouagadougou




La Coalition contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) a animé un meeting, le samedi 21 novembre 2015, à la place de la Nation de Ouagadougou. Une occasion pour la Coalition d’interpeller les futurs dirigeants sur les préoccupations des populations.

En cette période électorale, les candidats en course pour la conquête du palais présidentiel de Kosyam ont envahi les villes et campagnes avec des promesses souvent démagogiques, voire utopiques. C’est dans ce contexte que la Coalition contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) a, pendant un mois durant, organisé une campagne d’interpellation des candidats à la présidentielle sur les problèmes majeurs des Burkinabè. Ce samedi 21 novembre 2015 à la place de la Nation de Ouagadougou, elle a invité ses militants pour un meeting de clôture de sa campagne. Le top de départ de la manifestation a été donné par l’artiste- musicien Almamy avec son titre « Aly Baba et ses quarante voleurs » qui a tenu en haleine le public sorti nombreux pour suivre le message de la CCVC. Après cette courte animation, le président de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ), André Tibiri, est invité à ouvrir le bal des discours. Pour lui, la jeunesse a été réprimée dans plusieurs localités du Burkina Faso pendant la période de la Transition en témoigne le cas emblématique du Village de Konkoufouanou dans la région de l’Est où plus de sept mille personnes ont été chassées par les forces de défense et de sécurité et leurs domiciles incendiés sous le regard indifférent des partis politiques en course pour ces élections. « Les projets hâtivement concoctés par quelques partis politiques ne sont que des promesses dont la réalisation est hypothétique. Que valent ses promesses si on sait que la plupart des candidats sont ceux qui ont aidé Blaise Compaoré à régner pendant 27 ans », a-t-il martelé. Au regard de cette situation, le président de l’ODJ a invité la jeunesse à ne pas se faire des illusions sur ces élections et à se mobiliser pour les batailles à venir, car pour lui, « En l’absence d’alternative crédible, le boycott est une prise de position citoyenne consciente et sérieuse qui consiste à mettre dos à dos tous ces marchands d’illusion ». A son tour, le premier-vice-président de la CCVC, Chrysogone Zougmoré , a axé son allocution sur trois points essentiels. Il s’agit des questions de crimes économiques et de sang, de la vie chère et des services sociaux de base et de la question de l’indépendance nationale. Le porte-parole de la CCVC a toutefois insisté sur l’impératif devoir du gouvernement de la Transition et des futures autorités de solder les comptes de l’impunité au Burkina Faso. Sur la question de l’indépendance nationale, Chrysogone Zougmoré a pointé du doigt les programmes d’ajustement structurel et la présence des forces militaires étrangères comme de véritables handicaps à la souveraineté nationale. « Trouvez-vous normal que les travailleurs se battent depuis plus de 25 ans contre le PAS et que des prétendants à la direction politique de notre pays observent un silence radio à ce propos ?», s’est-il interrogé avant de lancer un appel à la mobilisation de tous pour la prise en compte des préoccupations des populations. La CCVC a en outre donné rendez-vous à ses militants le 13 décembre 2015 pour la commémoration du 17e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et ses compagnons.


Abdoulaye BALBONE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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