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Le Conseil constitutionnel forme 120 de ses délégués
Publié le samedi 21 novembre 2015  |  AIB
Liberté
© aOuaga.com par Séni Dabo
Liberté d`expression et de presse : les changements politiques au menu d`un festival
Mercredi 16 septembre 2015. Ouagadougou. Le président du Conseil national de la transition (CNT), Chériff Sy, a donné le coup d`envoi, en sa qualité de parrain, de la 6e édition du Festival international de la liberté d`expression et de la presse (FILEP) qui se tient sur quatre jours sur le thème "Médias et changements politiques en Afrique : quelle contribution ?". Photo : Kassoum Kambou, président du Conseil constitutionnel




Ougadougou- Le Conseil constitutionnel a organisé vendredi, une formation intitulée: «le contrôle sur le terrain des élections couplées présidentielle et législatives du 29 novembre 2015», au profit de 120 de ses délégués.

Les élections couplées législatives et présidentielle du 29 novembre 2015 devront permettre au Burkina Faso de renouer avec la normalité constitutionnelle et mettre ainsi, un terme au processus transitionnel.

Le Conseil constitutionnel, chargé de veiller à la régularité et à la transparence des élections nationales, affute déjà ses armes pour être à la mesure de ces exigences.

Après Bobo-Dioulasso le 17 novembre, l’institution a réuni le 20 novembre 2015 à Ouagadougou, 120 de ses délégués pour une formation sur «le contrôle sur le terrain des élections couplées et législatives».

Trois communications ont ponctué la session. Ce sont, les missions du Conseil constitutionnel en matière de contrôle et d’observation des élections nationales et les principes essentiels pour l’émission d’un vote démocratique.

Le contrôle pendant le déroulement du scrutin et le rapport à adresser par le délégué au Conseil constitutionnel, ont également été abordés.

Pour le président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou, «les élections à venir vont certainement marquer l’avenir politique et démocratique, non seulement pour le peuple burkinabè, mais aussi les peuples d’Afrique et du monde».

De son avis, il est donc important que les délégués qui sont tous des magistrats, soient bien outillés et puissent échanger sur les bonnes pratiques.

«C’est à partir des constats et de la bonne observation des (deux cents) délégués que le Conseil constitutionnel va décider en dernier ressort et dire si le scrutin a été crédible, transparent ou pas», a-t-il déclaré.

De ce fait, selon M. Kambou, le Conseil constitutionnel se doit de bien remplir sa mission pour que les résultats qui seront proclamés soient acceptés par le peuple burkinabè et par tous les acteurs.

Le président du comité d’organisation de la formation Georges Sanou a vivement remercié l’Organisation internationale de la Francophonie pour son appui.
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