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Université de Bobo: une rencontre des acteurs universitaires se termine en queue de poisson
Publié le samedi 21 novembre 2015  |  AIB




Bobo-Dioulasso-Une rencontre initiée ce vendredi par les autorités universitaires avec les étudiants et le personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien (ATOS) pour résoudre la crise qui prévaut à l’université polytechnique de Bobo-Dioulasso, s’est terminée en queue de poisson.

Dès l’entame de la réunion, les étudiants ont quitté la salle, arguant par la voix du président du comité exécutif de l'Association NEB/ Bobo Abdoulaye Ouédraogo que «Rien de bon ne sortira de cette réunion», au moment où intervenait le représentant du gouverneur des Hauts-Bassins Louis Dally.

Cette rencontre visait à se plancher sur les préoccupations des étudiants qui exigent depuis la rentrée universitaire d’octobre dernier, le retour du prix du lit en cité universitaire à 1500 FCFA, au lieu de 3000 FCFA, l'augmentation significative du nombre de cars de transport pour ceux qui prennent le cours sur le site de Nasso, l'augmentation du nombre de plats.

Ils exigent aussi la mise en place d'un système de transport urbain à un coût social pour les étudiants prenant cours en ville et la réouverture des trois ex-cités universitaires (Dafra, Sikasso cira, et Colsama), fermées suite à l’ouverture de la nouvelle cité de 1008 lits.

En début de semaine déjà, les étudiants ont organisé une marche de Nasso à Bobo-Dioulasso d’une distance de 15 kilomètres au cours de laquelle, des membres du personnel ATOS ont affirmé avoir été pris en otage.

Ils ont tenu le lendemain, une assemblée générale au cours de laquelle 96 heures de grèves ont été décrété à compter du mercredi, avec une marche sur le gouvernorat le jeudi.

Le personnel ATOS a observé un sit-in le mardi et remis le lendemain, une lettre de protestation au président de l’Université polytechnique de Bobo, affirmant avoir «été séquestré, humilié et agressé par les étudiants » et exige «la garantie de sa sécurité avant toute reprise d'activités».

La crise se poursuit à l’UPB alors que l’université de Ouagadougou paralysée aussi en début octobre a repris ses activités, à la suite d’un accord entre les structures estudiantines et les autorités le lundi 9 novembre dernier.


wis
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