L’équipe burkinabè n’a pas été à la hauteur des attentes du public qui nourrissait un grand espoir pour « Algérie 2013 ». Les supporters sont rentrés têtes basses, meurtris par la prestation de leurs ambassadeurs.
Pourtant les jeunes Etalons ont bien entamé la partie avec l’ouverture du score par Elis Koulibaly (22e) avant de montrer un autre visage. Tenus à la gorge, les U20 burkinabè ont subi le diktat des Gabonais très à l’aise chez l’adversaire.
Les Etalons ne s’en prendront qu’à eux-mêmes. Pendant que les Gabonais ont préparé leur match au Portugal, c’est au centre technique de la Fédération burkinabè de football (FBF) où les conditions d’hébergement sont difficiles, que les joueurs burkinabè ont élu leur quartier pour une préparation de 5 jours (lundi à vendredi).
C’est paradoxal pour une équipe engagée dans une compétition de cette envergure et les absences (Aziz Kaboré, Cheick Coulibaly, Victor Nikiéma et Sido Fadil) ne devaient pas être un obstacle, comme le pensent certains techniciens. C’est la même génération de la cuvée 2011 qui a été championne d’Afrique des cadets (U17) au Rwanda.
Déjà après cette victoire de Kigali, les Burkinabè s’étaient ridiculisés au Mexique lors des phases finales du mondial de leur catégorie. Il faut un championnat de petites catégories au Burkina Faso pour que ces talents puissent avoir une tribune d’expression digne de ce nom.
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