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Sidwaya N° 7418 du 17/5/2013

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Promotion de l’assurance volontaire : La CNSS en campagne auprès de la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire
Publié le vendredi 17 mai 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Promotion de l’assurance volontaire : La CNSS en campagne auprès de la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire


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L’ambassadeur Justin Koutaba a présidé le lancement officiel de la campagne d’information, de sensibilisation et de souscription à l’assurance volontaire dans les villes d’Abidjan, de Soubré, Bouaké et les localités à forte concentration de Burkinabè, le lundi 13 mai 2013, au Consulat général du Burkina à Abidjan (République de Côte d’Ivoire).

La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a entamé lundi 13 Mai 2013 à Abidjan (République de Côte d’Ivoire), une vaste campagne de sensibilisation et d’information à l’intention de la diaspora burkinabè pour la souscription à l’assurance volontaire. L’objectif de cette campagne, selon la directrice générale de la CNSS, Mme Somkinda Traoré, est d’étendre la protection sociale au plus grand nombre de Burkinabè.
« Le gouvernement a institué l’assurance volontaire par la loi N°015-2006/AN du 15 mai 2006 (article 4 et 5) et l’arrêté n°2008-002/MTSS/SG/DGPS du 10 mars 2008. Cela veut dire que nous ne devons pas laisser à la traîne un Burkinabè qui travaille à son propre compte, où qu’il soit », a expliqué la directrice générale de la CNSS, au lancement de la campagne.
L’ambassadeur Justin Koutaba, a lui, été encore plus explicite : « il n’y a pas que les fonctionnaires pour bénéficier d’une pension-retraite. En adoptant ce produit, le gouvernement a bien voulu étendre l’assurance vieillesse de la CNSS aux travailleurs indépendants ». Sont de ceux-là, les acteurs des professions libérales (entrepreneurs, transporteurs, propriétaires d’hôtels…), les acteurs du secteur informel (maçons, soudeurs, vendeurs, grilleurs de viande, tailleurs…), les acteurs du monde agrosylvopastoral (pisciculteurs, cotonculteurs, éleveurs, vendeuses de fruits et légumes….). L’ambassadeur Justin Koutaba a salué l’initiative de la campagne :
« Si l’assurance volontaire existe bien dans les textes législatifs et réglementaires régissant la sécurité sociale dans notre pays, elle n’est pas encore une réalité pour une grande partie des populations de nos villes et campagnes, ainsi que celles résidant hors du territoire national. » Pour lui donc, il y a lieu d’avoir des initiatives fortes et des actions de communication d’envergure afin que l’assurance volontaire soit bien comprise et acceptée par la population-cible. Le diplomate burkinabè reste d’ailleurs convaincu que si le travail libère l’homme, il faudrait également que le fruit du travail lui soit profitable, aussi bien pendant sa vie active qu’à ses moments d’inactivité.

« Epargnez pour votre retraite comme si vous étiez au Burkina »

Il a exhorté tous les compatriotes concernés par l’assurance volontaire à s’informer suffisamment pour pouvoir effectuer la souscription. A son tour, le représentant du Moogho Naaba Baongho, le Samand Naaba a eu le même message : l’appel à la souscription. « Il faut cotiser pour avoir le minimum de vie décente après les 56 ans. » Et de rappeler que cela signifie aussi « travailler, travailler de façon honnête ».
Souscrire à l’assurance volontaire signifie épargner à la CNSS. Pour devenir assuré volontaire, a relevé la directrice générale, Mme Somkinda Traoré, il faut n’être pas assujetti au système formel de la CNSS, de la CARFO ou de la CNPS (Côte d’Ivoire), pouvoir justifier d’un revenu régulier et cotiser à son rythme et selon ses moyens à la branche assurance vieillesse auprès des banques partenaires.
La CNSS permet ainsi, à l’assuré volontaire d’avoir une cotisation minimale de 3.375 F CFA ou d’une maximale de 66.000 F CFA par mois. Ce montant peut être épargné selon les procédés de versement bancaire (dépôt de chèques, virement) par mois, tous les trois mois, le semestre ou encore l’an.
A Abidjan, le message de l’équipe de la CNSS est bien clair : l’assurance volontaire est égale à une retraite assurée pour le souscripteur. Les arguments ne manquent pas pour le faire savoir. Il s’agit des avantages offerts par le produit. On note ainsi, la pension de vieillesse normale, la pension de survivants, l’allocation de vieillesse et l’allocation de survivants.
L’assurance volontaire appelée « Burkina pension » est l’un des dernier-nés des services que la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) offre à sa clientèle. Elle s’inscrit dans la vision de l’extension de la protection sociale à tous les citoyens burkinabè. La politique nationale de protection sociale a été adoptée en 2012. La mise en place d’un système national d’assurance maladie sera, elle, opérationnelle en 2015.
La cérémonie de lancement de l’assurance volontaire a mobilisé beaucoup de compatriotes autour des autorités tels l’ambassadeur Justin Koutaba, le Consul du Burkina à Abidjan, Patrice Kafando, le Secrétaire permanent du conseil supérieur des Burkinabè de l’extérieur, Lambert Ouédraogo et le Samand Naaba , représentant de sa Majesté le Moogho Naaba Baongho. Aux côtés de la délégation de la CNSS venue de Ouagadougou, on notait la présence des partenaires techniques comme les représentants des banques (Coris Bank, UBA, Bank Atlantique), la poste et SERFIN ; lesquels sont incontournables pour la mise en œuvre pratique des opérations d’épargne.

La campagne d’information et de sensibilisation à la souscription à l’assurance volontaire de la Caisse nationale de sécurité sociale se déroule dans les grandes villes abritant les concitoyens. Après Abidjan, le même message a été porté à Divo, localité située dans le Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire.



Ismaël BICABA
Depuis Abidjan ( RCI)

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