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Sidwaya N° 7418 du 17/5/2013

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16e édition : Zoom sur le président d’honneur et initiateur de l’événement
Publié le vendredi 17 mai 2013   |  Sidwaya


16e
© Sidwaya par DR
16e édition des prix Galian


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La 16e édition des prix Galian aura lieu, ce 17 mai 2013, à Ouagadougou. L’événement a comme président d’honneur, le Dr Mahoumoudou Ouédraogo, l’initiateur de ces prix, créés en 1997 pour récompenser les communicateurs burkinabè qui se sont distingués, au cours de l’année écoulée.

Pour l’édition de 2013, les organisateurs sont repartis à la source, pour rendre hommage au « père » des prix Galian, Mahamoudou Ouédraogo. Dr Ouédraogo est journaliste et écrivain. Dans le domaine de la communication, l’on peut soutenir qu’il est un « homme entier », car ayant étudié jusqu’au doctorat. Il a d’abord fait des études en journalisme au Centre d’études en sciences et techniques de Dakar et des études de communication à l’Université Paris II, où il a soutenu un DEA sur la télévision du Burkina. Le 9 janvier 2009, Mahamoudou Ouédraogo soutenait, avec brio, à l’Université Bordeaux III, une thèse de doctorat en journalisme "L’économie des médias".
Côté professionnel, il a gravi, un à un, tous les échelons de son métier. Il a été présentateur du journal télévisé à la Télévision nationale burkinabè avant d’en être le rédacteur en chef. Puis, Mahamoudou Ouédraogo a accédé au poste de directeur de la Télévision nationale du Burkina (TNB) en 1992. Il devient ministre de la Communication et de la culture en 1996, puis ministre de la culture, des arts et du tourisme, en 2002. Il est, depuis, conseiller à la Présidence du Faso.
Le président d’honneur des Galian 2013 est soutenu de plusieurs ouvrages. Il a comme publications : « Culture et développement en Afrique », L’Harmattan, 2000 ; « Internet au Burkina Faso : réalités et utopies », L’Harmattan, 2002 et « Roogo », L’Harmattan, 2004. Des productions qui lui ont valu, en 2005, le Grand prix littéraire d’Afrique noire.

Aller au-delà de l’argent

Le père des prix Galian explique, en quelques lignes, les raisons qui l’ont motivé, à l’époque, quand il avait en charge la gestion du ministère de la Communication, à créer cette distinction. Dans un entretien accordé à Sidwaya, en mai 2010, M. Ouédraogo affirmait : « La justification de cette idée se trouve, en elle-même, à savoir que lorsque vous avez en charge d’hommes et de femmes dans un domaine donné, il vous faut trouver des moyens de motiver ces hommes et ces femmes. En quoi faisant ? En les sanctionnant positivement (…) Quand vous récompensez quelqu’un, de façon publique, cette personne devient un modèle pour les autres parce qu’on se dit que si le premier responsable l’a récompensé, c’est que quelque part, il a un mérite. Et nous devons chercher positivement à faire comme cette personne ; c’est ce qu’on appelle la saine émulation. Il faut toujours qu’il y ait plusieurs personnes qui font bien le travail et ces personnes deviennent une locomotive en faveur de l’excellence. C’est ce que j’ai voulu faire avec les prix Galian, récompenser des talents pour servir d’exemples aux autres, de bons exemples et pas de mauvais exemples ». En sommes, l’initiateur des prix Galian a visé l’excellence.
A ceux qui pensent que les prix offerts lors des Galian ne sont pas suffisamment motivants, le président d’honneur de la XVIe édition de l’événement estime qu’il faut voir au-delà de l’argent : « Je vous prends un exemple. Au début des années 2000, j’ai été désigné par le magazine International World Link comme le meilleur ministre de la Culture du monde, mais il n’y avait pas un FCFA qui accompagnait cela. Ce que j’ai eu comme hommage international, cela n’a pas de prix. L’argent ne doit pas être à tout bout de champ, notre objectif d’horizon, même si l’argent est important. C’est pour cela que l’on doit songer à ce qui est plus important que l’argent. Il faut planifier dans le temps en tenant compte de ce que nous avons comme moyens et aussi en demandant, sans doute, à des sponsors, de soutenir les Galian. Nous sommes dans un pays qui a beaucoup moins de moyens que les autres. L’erreur serait de vouloir faire forcément ce que les autres font ».

Ali TRAORE
traore_ali2005@yahoo.fr

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