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Militaires à la retraite : « nous n’arrivons pas à joindre les deux bouts
Publié le lundi 16 novembre 2015  |  L`Observateur Paalga
Casques
© aOuaga.com par A.O
Casques bleus tués au Mali : les 6 soldats de la paix reposent désormais au cimetière de Gounghin
Vendredi 11 juillet 2015. Ouagadougou. Cimetière militaires de Gounghin. Les 6 casques bleus burkinabè tués au Mali ont été inhumés au cimetière militaire de Goughin en présence des plus hautes autorités de la transition dont le chef de l`Etat qui s`est incliné sur les dépouilles lors de la levée des corps à la morgue du camp Sangoulé Lamizana




Rassemblés dans les locaux de la Maison du combattant le samedi 14 novembre 2015 à Ouagadougou, les militaires à la retraite ont attiré l’attention du commandement des Forces armées nationales du Burkina Faso sur leurs conditions de vie. Ils ont égrené, entre autres revendications, l’augmentation d’âge pour les militaires et gendarmes retraités de 2004 à 2015, et les primes de départ à la retraite surtout pour les militaires et gendarmes partis le 31 décembre 2006 à 00h00.

Devant la Maison du combattant, le samedi 14 novembre 2015, on constate à l’arrivée deux scènes. D’un côté, les anciens militaires qui se font recenser pour participer à sécuriser les élections du 29 novembre 2015, et de l’autre, une rencontre des anciens militaires retraités. Cela fait à peu près 10 ans que ceux-ci mènent le même combat. Depuis 2006, ils luttent pour la satisfaction de leurs revendications. Adressées aux autorités, et plus particulièrement au commandement des Forces armées nationales du Burkina, leurs doléances se résument en trois points. Selon Rakiswendé Kaboré, délégué des militaires retraités depuis 2004, il s’agit de l’augmentation d’âge pour les militaires et gendarmes retraités de 2004 à 2015, l’octroi des primes de départ à la retraite, particulièrement pour les militaires et gendarmes qui sont partis le 31 décembre 2006 à 00h00 et qui jusqu’à présent n’ont pas encore bénéficié de ces primes. « Lorsque nous partions à la retraite, nous avions constaté sur nos bulletins de retraite que chaque militaire avait 3 ans de moins sur son bulletin de service. De plus la pension est très maigre», raconte le délégué pour expliquer les raisons de ce combat. Se considérant comme brimés, les militaires à la retraite demandent que leur situation soit examinée par les autorités concernées. La plupart de ces retraités avouent leur incapacité à joindre les deux bouts. Certains se voient alors obligés de trouver du travail afin de subvenir aux besoins de leur famille. D’autres, par contre, n’y arrivent pas et vivent donc difficilement. Sur cette question, Rakiswendé Kaboré raconte : «Pour certains d’entre nous, si tu tombes malade deux jours après avoir reçu ta pension, et que tu te retrouves avec une ordonnance de 20 000 F, si tu n’as pas un frère, ou un ami pour t’aider, la seule issue c’est la mort. Au regard de leurs difficiles conditions de vie, les retraités expriment leurs doléances : «Nous demandons que les statuts de l’armée soient revus ; on a appris qu’un nouveau statut est sorti concernant l’augmentation d’âge de 3 ans, mais ils n’ont pas pris en compte ceux qui avaient déjà posé le problème ».



Zalissa Soré

(Stagiaire)
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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