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Présidentielle : les syndicats mettent en garde les candidats contre la "dégradation" de la concorde nationale
Publié le lundi 16 novembre 2015  |  AIB
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© Autre presse par A. Sanfo
Les responsables de la Coalition contre la vie chère (CCVC) ont animé une conférence de presse le 15 septembre 2015 à Ouagadougou




Ouagadougou - La Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), principal regroupement syndicale du Burkina Faso, a mis en garde les quatorze candidats à la présidentielle du 29 novembre contre la "dégradation" de la concorde nationale.

"Notre peuple n’admettra qu’aucun(e) d’entre vous, dans la perspective enivrante de la conquête et de la gestion du pouvoir d’Etat, n’en vienne à semer des germes de guerre civile, en titillant la fibre ethnique, confessionnelle ou régionaliste de nos populations pour parvenir à ses fins", a prévenu la CCVC, dans une déclaration transmise dimanche à l’AIB.

Selon les syndicats, la période de campagne électorale, qui a débuté depuis le 8 novembre dernier est marquée par une effervescence particulière, pointant du doigt la responsabilité des candidats, quant à la préservation de la concorde entre filles et fils du Burkina Faso.

Dans sa déclaration, la CCVC a soumis les préoccupations "pressantes" des populations aux prétendants à la magistrature suprême du pays "qui, au-delà de simples promesses de campagne, attendent de chacune et chacun de vous des réponses sous formes d’actions concrètes".

Il s’agit entre autres, de la vérité et la justice pour les martyrs et blessés de l’insurrection populaire et de la résistance au putsch du 16 septembre 2015 ; la lutte contre l’impunité des crimes de sang et des crimes économiques ; la préservation et la garantie des libertés publiques ; le bien-être de nos populations des villes et campagnes ; la souveraineté et l’indépendance véritable du pays.

En tout état de cause, la CCVC s’emploiera à renforcer la mobilisation populaire et à poursuivre la lutte, a-t-elle ajouté.

Au regard des attentes des populations, le principal regroupement des syndicats burkinabè avait déjà annoncé début novembre qu’"il n’y aura pas d’état de grâce" pour le futur président qui sera issu des élections du 29 novembre.

Plus de cinq millions de Burkinabè sont appelés aux urnes le 29 novembre pour élire le président et les députés, afin de rétablir l’ordre constitutionnel interrompu après l'insurrection populaire qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir en octobre 2014.

Les résultats du premier tour de la présidentielle du 29 novembre prochain au Burkina Faso sont attendus le lendemain, 30 novembre, à 18 h (GMT), a-t-on appris auprès de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Agence d’Information du Burkina

ndt/
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