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Elections 2015 au Burkina: La Commission électorale "rassurée du dispositif sécuritaire" pour des "scrutins apaisés"
Publié le vendredi 13 novembre 2015  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré, a délivré un message à l`occasion de l`ouverture de la campagne électorale pour le scrutin couplé présidentielle/législatives du 29 novembre




Par Daouda ZONGO
Le président de la Commission électorale indépendante (Ceni) du Burkina, Me Barthélémy Kéré, s’est dit "rassuré du dispositif sécuritaire" mis en place en vue d’"élections apaisées", après une rencontre avec le ministre délégué à la Sécurité Alain Jean-Claude Zagré, jeudi à Ouagadougou.


"Nous sommes rassurés et pensons qu’avec ce maillage sécuritaire, les conditions sont vraiment réunies pour des élections apaisées" au Burkina, s’est réjoui Me Kéré face à la presse.

Pour le ministre Zagré, "le maillon de la sécurité s’est attelé de façon efficace pour que les élections (présidentielle-législatives du 29 novembre et des municipales prévues le 31 janvier 2016) puissent être transparentes, crédibles et apaisées", affirmant que la sécurité et la Ceni ont "intérêt à échanger sur bien de points pour savoir où il faut améliorer".

La présente rencontre entre le président de la Ceni et le ministre délégué à la Sécurité entre dans le souci d’"échanges afin qu’à la fin du processus électorale, qu’il ne puis pas y avoir de couac particulier ni en terme de contestation ni en terme de sécurité".

Plus de cinq millions de Burkinabè sont convoqués aux urnes le 29 novembre pour élire leur président et leurs représentants à l’Assemblée nationale, pour un retour à une vie constitutionnelle normale au Burkina Faso.

Quatorze candidats sur 22 postulants au départ sont en lice pour la présidentielle, 81 partis politiques et 18 regroupements d’indépendants pour les législatives.

Fin octobre 2014, au moins un million de personnes à Ouagadougou, avaient marché sur l’Assemblée nationale qu’ils ont mis à sac avant d’exiger et obtenir la démission du président Blaise Compaoré, le 31 octobre 2014, face à son projet de révision constitutionnelle qui devait lui permettre de se maintenir au pouvoir après 27 ans.

Le pays est depuis lors dirigé par un gouvernement de transition chargé d’organiser des élections et céder l’exécutif après "l’investiture du (prochain) président dans les 15 jours suivant la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle".

DZO
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