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Sommet de Malte : dirigeants africains et européens veulent harmoniser leur politique migratoire
Publié le vendredi 13 novembre 2015  |  Présidence
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© Présidence par D.R
Le président de la transition, président du Faso, Michel Kafando, a participé, du 11 au 12 novembre 2015 à La Valette à Malte, au sommet UE-UA sur la migration




Le sommet de Malte sur la migration s’est ouvert le mercredi 11 novembre 2015 à La Valette, capitale de la République de Malte en présence d’une vingtaine de dirigeants européens et africains dont le Président du Faso, Monsieur Michel KAFANDO.
Consacrée à la crise migratoire, cette rencontre au sommet devrait permettre aux chefs d’Etat des deux continents d’harmoniser leur politique migratoire afin de juguler le phénomène.
A son arrivée à Malta Conference Center (MCC) pour la cérémonie officielle d’ouverture, le Président Michel KAFANDO a été accueilli par le président du Conseil européen Donald TUSK et le Premier ministre maltais Joseph MUSCAT.
Deux allocutions importantes ont marqué l’ouverture officielle des travaux : le discours du président du Conseil européen et celui du président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Monsieur Donald TUSK a plaidé pour une « politique plus efficace en matière de migration et la création d’opportunités pour la jeunesse en Afrique ».
Prenant la parole au nom de ses pairs de l’espace communautaire sous régional ouest africain, le Président sénégalais Monsieur Macky SALL a dit que les pays ouest africains prennent part à ce rendez vous dans un esprit de dialogue et d’ouverture, un esprit de bonne volonté et de responsabilité solidaires et partagées.
Ces premiers mots du président en exercice de la CEDEAO permettaient déjà de comprendre la position ouest africaine à ce sommet. « Seule une approche durable, sereine et concertée nous aidera à résoudre ensemble une question aussi complexe car la particularité des relations entre l’Europe et l’Afrique nous y oblige », a clairement indiqué Macky SALL.
Le Président sénégalais a certes, salué les efforts de l’Europe qui accueille ces milliers de refugiés africains qui quittent leurs pays, mais il a « émis des réserves sur l’utilisation d’un fonds fiduciaire d’un montant de 1,8 milliards d’euros par la Commission de l’Union européenne pour faire face à l’afflux de migrants en situation irrégulière provenant d’Afrique ». Il a souhaité que « dans un souci d’équité et de solidarité, les conditions d’accès au fonds soient plus inclusives et que son montant soit relevé ». La CEDEAO préconise aussi plus de « flexibilité dans la gouvernance du fonds, notamment pour la définition des règles d’admission au Conseil d’administration et la mobilisation diligente de ressources », a ajouté Monsieur Macky SALL.
La CEDEAO pense qu’entre partenaires de longue date, l’Afrique et l’Europe peuvent relever ensemble des défis communs. Elle est prête à partager son expérience d’intégration avec tous ses partenaires, notamment sur des projets communautaires articulés ; d’où son rejet de toute politique de stigmatisation, de barricade et de repli sur soi.
Pour la CEDEAO, la voie de l’avenir, c’est celle de la collaboration et du partenariat. L’appel lancé à ce sommet aux dirigeants européens par l’organisation sous régionale ouest africaine est de parvenir à une migration apaisée et maîtrisée qui facilite la cohabitation et les échanges.
Au deuxième jour de cette rencontre internationale le jeudi 12 novembre 2015, le Président du Faso a pris part à un déjeuner de travail avec ses pairs africains autour du Président français, Monsieur François HOLLANDE.
A la clôture de leurs travaux, les chefs d’Etat sont arrivés à la conclusion que pour parvenir à une meilleure maîtrise du flux migratoire, il faut donner une vie économique aux zones de départ des candidats à la migration et faciliter l’accès de tous aux services sociaux de base ; mettre en place une politique qui retienne les jeunes dans leurs terroirs autour de projets communautaires générateurs de revenus ; enfin, stabiliser la situation des pays de transit qui constituent un terreau fertile aux réseaux de l’émigration clandestine.
Le sommet de Malte devrait donc être le point de départ d’une nouvelle politique migratoire entre Africains et Européens.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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