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Présidentielle 2015 au Burkina: "les candidats doivent s’engager au respect du verdict des urnes" (autorités morales)
Publié le vendredi 13 novembre 2015  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré, a délivré un message à l`occasion de l`ouverture de la campagne électorale pour le scrutin couplé présidentielle/législatives du 29 novembre




Le Cadre de concertation des "sages", composées d’autorités "morales" au Burkina Faso a invité jeudi les 14 candidats en lice pour l’élection présidentielle du 29 novembre, à "s’engager au respect du verdict des urnes, des procédures de réclamation", dans une déclaration transmise à ALERTE INFO.

"Le cadre de concertation de sages invite toutes les parties impliquées dans le processus électoral ainsi que tous les acteurs à tout mettre en œuvre pour une issue heureuse avec des élections apaisées, justes et crédibles", lit-on dans la déclaration intitulée "Appel pour un sursaut national, Peuple du Burkina Faso".

Estimant qu’il "est certain que ce pays n’a pas que des amis à l’intérieur comme à l’extérieur", le collège invite donc "tous les candidats doivent s’engager au respect du verdict des urnes, au respect des procédures de réclamation et aux décisions du Conseil Constitutionnel".

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Barthélémy Kéré, a invité les candidats à "s’abstenir" durant le processus, "des actes de fraudes et violences", dans un discours prononcé la veille de l’ouverture de la campagne, samedi.

Quatorze candidats sur 22 postulants au départ sont en lice pour la présidentielle, 81 partis politiques et 18 regroupements d’indépendants pour les législatives : "cela augure d’une campagne (…) où vont s’exacerber les rivalités (car) l’enjeu étant de convaincre les 5.517.015 électeurs" sur le fichier électoral, selon le patron de la Ceni.

Le 21 août, à l’initiative du Conseil supérieur de la Communication (CSC), les partis politiques, regroupements d’indépendants, la société civile et les médias, engagés dans ces échéances électorales, ont signé un "pacte de bonne conduite" pour un déroulement "apaisé" des scrutins.

Des candidats notamment Stanislas Sankara de l’Union pour la Renaissance/Parti socialiste (Unir/PS) et Ablassé Ouédraogo de "Le Faso autrement", ont officiellement appelé les autres candidats à "à accepter les résultats" qui seront communiqués à l’issues des élections, lors de meetings dans le cadre de la campagne.

Selon le ministère de l’Administration territoriale, 25.000 éléments des Forces de défense et de sécurité, sur l’ensemble du territoire national, sont déployés en vue de sécuriser les élections. Les candidats à la présidentielle devraient être dotés chacun d’une garde rapprochée.

Ces consultations initialement prévues le 11 octobre et devant permettre de rétablir la normalité constitutionnelle dans ce pays sahélien d’Afrique de l’Ouest, après la démission forcée de l’ex-président Blaise Compaoré (1987-2014) sous la pression de la rue, ont été reportées en raison d’un coup d’Etat qui a suspendu du 16 au 22 septembre les organes de la transition.

Le mandat du pouvoir de transition s’achève avec "l’investiture du (prochain) président dans les 15 jours suivant la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle", selon une "Charte" qui régit la légitimité des institutions.

Le Cadre de concertation des "sages" regroupe des leaders religieux, coutumiers, ou des personnes jugées ressources notamment l’ex-président Jean-Baptiste Ouédraogo, entre autres.

HZO
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