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Sidwaya N° 7416 du 15/5/2013

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Gouvernance locale : Les maires décrient le port de l’écharpe à la ceinture
Publié le jeudi 16 mai 2013   |  Sidwaya


Gouvernance
© Autre presse par DR
Gouvernance locale : Les maires décrient le port de l’écharpe à la ceinture


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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a eu, le mercredi 15 mai 2013 à Ouagadougou, de brefs échanges avec le bureau national de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), dirigé par le maire de la capitale, Marin Casimir Ilboudo.

Dès l’entame des échanges, le président de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), le maire de Ouagadougou, Marin Casimir Ilboudo, a signifié au Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, qu’il était question de lui présenter le nouveau bureau qu’il dirige. Lequel, à l’entendre, est issu du congrès ordinaire de l’AMBF en date du 28 mars dernier. Mais l’occasion s’y prêtant, le porte-voix de l’AMBF est revenu sur deux «nouvelles» préoccupations, faisant l’économie des problèmes de l’association et des collectivités, déjà connus du chef du gouvernement. Ainsi l’édile de la capitale a commencé par le port de l’écharpe, signe de l’autorité, qui se fait désormais à la ceinture et non par la taille, comme cela se faisant avant. Cette façon de porter l’écharpe, a-t-il regretté, ne convient pas aux maires. «Il y a des problèmes de convenance, parce que telle que portée à la ceinture, pour un maire qui est en déplacement ou qui doit faire des mouvements, ce n’est pas toujours aisé», a-t-il cité comme premier exemple. Et de poursuivre : «Deuxièmement, et c’est tout aussi important, l’attribut qui précise que c’est l’officier d’Etat civil qui célèbre le mariage et non pas une personne anonyme, c’est bien l’écharpe qui constitue un signe distinctif. Et telle que portée en bas de la ceinture, personne ne peut se rendre compte que c’est réellement l’officier de l’Etat civil qui est là». Par conséquent, a-t-il renchéri, «nous souhaitons qu’il y ait une relecture des textes existants, de manière à les adapter aux réalités objectives du terrain, sans faux fuyant». La deuxième nouvelle doléance transmise au Premier ministre par le président de l’AMBF est relative à la révision du statut des policiers municipaux. Et le vœu est que «les dispositions soient modulées de manière à ce qu’on crée un sentiment d’appartenance de ces agents-là à l’institution communale, et non pas des éléments en situation de détachements». Ce qui exige également la révision des textes règlementaires, foi du maire de Ouagadougou. En réaction, Luc Adolphe Tiao a salué la démarche de l’AMBF de venir à sa rencontre, non sans souhaiter d’ «excellents mandats» aux membres du bureau et à l’ensemble des maires du Burkina. Aussi a-t-il souhaité que l’AMBF reflète la «diversité politique» et cultive la «tolérance», gage d’un développement harmonieux. Pour ce qui est des préoccupations soumises à son appréciation, le chef du gouvernement a dit en prendre bonne note. «Toutes ces préoccupations seront examinées, avec l’ensemble des membres du gouvernement, afin que nous puissions prendre des mesures à même d’améliorer la gouvernance locale au Burkina Faso», a-t-il conclu.

Kader Patrick KARANTAO

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