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TGI de Ouagadougou: greffiers remontés, appareil judiciaire paralysé
Publié le jeudi 12 novembre 2015  |  FasoZine
Palais
© aOuaga.com par A.O
Palais de justice de Ouagadougou : les greffiers en sit-in
Vendredi 14 février 2014. Ouagadougou. Palais de justice. Les greffiers observent depuis le 12 février un sit-in de 72 heures (entre 8h et 11h) à l`appel de leurs syndicats pour exiger l`amélioration de leurs conditions de vie et de travail




Les greffiers du Tribunal de grande instance de Ouagadougou (TGI) sont remontés contre le gouvernement de la Transition, notamment le ministère en charge de la Justice et celui de l’Economie et des Finances. Ils observent un mouvement d’humeur depuis le mardi 10 novembre 2015 sur l’ensemble du territoire national.

L’adoption de deux décrets en Conseil des ministres du 21 octobre dernier serait à l’origine du mouvement d’humeur des greffiers du TGI de Ouagadougou. Selon Ibrahim Bouda, porte-parole des manifestants, le sort réservé à leur corporation sonne comme un mépris car l’un des deux décrets supprime un certain nombre d’avantages dont celui de l’indemnité et de la technicité.

Toujours selon M. Bouda, le rapport des travaux du comité pluridisciplinaire qui devait aboutir à un décret qui précise l’application de la loi 54 du 18 décembre 2012 portant statut du corps des greffiers, « a été balayé du revers de la main par le gouvernement ». Face à cette situation, les greffiers ont décidé d’observer un arrêt de travail illimité jusqu’à ce que le gouvernement revienne sur sa décision.

L’un des points de mécontentement, selon Ibrahim Bouda, était la prise d’effet dudit décret qui initialement prévue pour le 1er janvier 2013 par le comité de pilotage, a été ramené au 1er janvier 2015 par le ministère de l’économie et des finances et finalement en janvier 2016 en conseil des ministres le 21 octobre dernier.

« Nous estimons que cela est inacceptable et c’est comme si le comité n’avait pas sa raison d’être », clament les greffiers. Par conséquent, les ils appellent le gouvernement à revoir sa copie au risque de les voir durcir le ton si rien n’est fait jusqu’au vendredi prochain.

Conséquences de ce mouvement qui est d’ailleurs suivi sur l’ensemble du territoire aux dires du porte-parole, plus d’audiences, plus d’établissement d’actes usuels tels que les casiers judiciaires, les certificats de nationalité etc.).

Abel Azonhandé
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