Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina/présidentielle : des intellectuels appellent les candidats à bannir le ressort ethnique ou religieux
Publié le jeudi 12 novembre 2015  |  Xinhua
An
© aOuaga.com par A.O
An 1 de l`insurrection populaire : la nation honore la mémoire des martyrs
Vendredi 30 octobre 2015. Ouagadougou. Cimetière municipal de Gounghin. Le président du Conseil national de la transition (CNT), Moumina Chériff Sy, a déposé une gerbe de fleurs au carrés des martyrs à l`occasion du premier anniversaire de l`insurrection populaire et aussi du putsch avorté de la mi-septembre 2015




Une coalition composée d'intellectuels, de professeurs, de notables et d'activistes ont demandé à la population et aux candidats de ne pas utiliser le ressort ethnique ou religieux lors de la campagne des élections présidentielle et législatives du 29 novembre, ouverte depuis dimanche dernier.


"Nous appelons les autorités religieuses et coutumières ainsi que les leaders d'opinion à la raison républicaine les hommes politiques tentés par le discours identitaire et à dénoncer de telles dérives comme de graves menaces à la cohésion nationale", ont consigné dans une déclaration.
Parmi les signataires du document, figurent entre autres Cheriff Sy, président du Conseil national de transition, (CNT, parlement intérimaire), et Guy Hervé Kam, le leader du Balai citoyen, principal regroupement des jeunes contre le pouvoir de Blaise Compaoré.


Dans leur message aux 14 candidats, les signataires appellent à la retenue dans le discours politique et appellent "tous les partis politiques et tous les candidats à s'engager officiellement à bannir de leurs discours la référence aux identités, à l'origine ethnique ou religieuse avant, pendant et après les élections".
Le président intérimaire Michel Kafando, qui n'est pas en lice pour la présidentielle, avait appelé, samedi, à la veille de l'ouverture de la campagne électorale, les quatorze candidats à "respecter les clauses du Pacte de bonne conduite".


Les prochaines élections sont jugées cruciales pour l'avenir du Burkina Faso dont l'histoire est marquée par plusieurs coups d'Etat et le long règne de l'ancien président Blaise Compaoré (1987-2014), alors que le pays est classé parmi les plus pauvres du monde.


De sources sécuritaires, près de 25.000 policiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés pour sécuriser cette campagne électorale, dans un contexte sécuritaire fragile, marqué par la montée des menaces terroristes dans la sous-région.
Commentaires