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Tahirou Barry propose la construction à grande échelle d’unités industrielles
Publié le mercredi 11 novembre 2015  |  Sidwaya
Le
© Autre presse par DR
Le président du Parti de la renaissance nationale (PAREN), Tahirou Barry




Le candidat du Parti pour la renaissance nationale (PAREN), Tahirou Barry, a tenu un meeting, le lundi 9 novembre 2015 dans la cité de Yendabli. Il a évoqué avec ses militants et sympathisants de Fada N’Gourma divers thèmes dont celui du chômage.

C’est presqu’à la tombée de la nuit que «le candidat de la jeunesse», Tahirou Barry, a fait son entrée dans la cité de Yendabli, le lundi 9 novembre 2015. A la place de la mairie de Fada N’Gourma, lieu du meeting, il est accueilli par une foule en liesse, composée en grande partie de sympathisants et de militants du Parti pour la renaissance nationale (PAREN). Le tintamarre des klaxons des taxis-motos se mélangent à la belle mélodie de la musique jouée par l’empereur Bissongo en personne. Une demi-heure après, le candidat du PAREN à la présidentielle du 29 novembre prochain est réclamé à la tribune. Vêtu d’une chemise bigarrée Faso Dan Fani, Tahirou Barry introduit son exposé en ces termes : «La jeunesse ne doit plus être instrumentalisée par les politiques. Le pouvoir doit revenir au peuple. Je suis profondément attristé quand je vois la grande majorité des jeunes affectée par un chômage endémique». Des cris d’approbation fusent de partout. Le discours du «champion» du PAREN à la course au fauteuil de Kosyam semble avoir de l’effet sur ses interlocuteurs. Aux quatre coins de la place de la mairie de Fada N’Gourma, une pluie d’applaudissements se fait entendre. Dans une envolée lyrique, M. Barry dévoile ses solutions miracles pour débarrasser la jeunesse fadalaise du chômage qui la gangrène depuis plusieurs années. Ainsi, à l’en croire, une fois au pouvoir, le PAREN s’attellera à construire à la pelle des unités de transformation de coton et des laiteries industrielles. «Ce n’est pas normal que notre pays continue d’importer chaque année plusieurs millions de litres de lait», s’est-il offusqué. Et de marteler : «Je crois qu’il y a un défi à relever. C’est une occasion à ne pas rater pour résoudre cet anachronisme. Dans ce pays, nous disposons d’un élevage bovin fort». Pour lui, il s’avère donc nécessaire de passer à une gouvernance et une vision de développement nouvelles. C’est pourquoi, a-t-il préconisé, ceux qui ont gouverné le Burkina Faso pendant des décennies doivent impérativement céder la place à la jeunesse. «Il est temps qu’ils quittent la scène politique. Ils doivent faire de la place à des jeunes plus compétents et dynamiques», a-t-il affirmé, avant de souligner que les grands aux pieds d’argile tomberont. «Et vous entendrez le bruit de ces géants tombés du haut de leur piédestal !», a-t-il ironisé, le sourire en coin. Aussi, la corruption et les détournements de fonds qui plombent le décollage de l’économie burkinabè, a-t-il promis, seront combattus pour l’avènement d’une véritable morale politique.

Tahirou Barry, « l’espoir de la jeunesse burkinabè »

Dans le même registre, il a fustigé le délitement des valeurs morales. «Si nous sommes élus, nous ne serons pas complaisants avec les déviances sexuelles qui sont tolérées sous d’autres cieux. Ces pratiques sont non seulement condamnables au plus haut point, mais elles ne correspondent aucunément aux valeurs africaines», a-t-il estimé, avant de céder le perchoir à l’artiste-musicien Zêdess, qui a rallié depuis plusieurs mois le PAREN à l’occasion de la présidentielle et des législatives. «J’ai décidé de rejoindre le PAREN, parce que je suis convaincu de sa victoire au regard de la pertinence de ses propositions pour lutter contre la corruption et l’impunité», s’est-il justifié. De plus, a-t-il poursuivi, ce parti, au-delà de la similarité de nos projets de société, incarne véritablement les idéaux de dignité, d’intégrité et de sobriété dans la gestion de la chose publique. Ces vertus, a estimé l’auteur du tube à succès «Ouaga sans char», étaient quasiment inexistantes dans la gouvernance du président déchu Blaise Compaoré. «C’est pourquoi, je n’ai eu de cesse de combattre, pendant de nombreuses années, le régime scélérat et corrompu de cet homme», a-t-il martelé tout en réajustant sa casquette de couleur rouge, devant une assistance suspendue à ses lèvres. S’adressant aux jeunes, le chanteur burkinabè les a invités à ne pas céder à la tentation du gain facile et à ne pas monnayer leurs voix. «Les tablettes, les moyens roulants et les espèces sonnantes et trébuchantes ne valent rien devant la force d’idées révolutionnaires et novatrices», a-t-il rappelé. C’est ainsi que depuis la tribune, le chanteur Zêdess a plaidé auprès de l’assistance, notamment de sa frange jeune, pour un vote utile lors du scrutin présidentiel et législatif du 29 novembre 2015. Pour Moctar Diallo (responsable du PAREN, section provinciale du Gourma), Tahirou Barry est assurément le président qui offrira aux Burkinabè un avenir sûr. «Il a une vision claire et nette en ce qui concerne les solutions pour sortir notre pays de son sous-développement. Nous fondons donc nos espoirs sur lui», a-t-il indiqué. Joignant l’acte à la parole, il a, séance tenante, procédé à une démonstration du rituel du vote à l’intention des potentiels électeurs. «Apposez votre doigt sur le logo comportant la carte de notre pays avec en arrière-plan, un soleil rayonnant et d’un côté, la photo très reconnaissable de notre candidat», a-t-il précisé, sous les regards approbateurs du candidat Tahirou Barry et de Zêdess. C’est pourquoi, dans une allusion à la carrière musicale internationale de celui-ci, M. Diallo a souhaité que le succès de Tahirou Barry franchisse également les frontières du Burkina Faso. «J’ai été séduit par le discours de M. Barry. Il a de bonnes idées pour résorber le chômage de la jeunesse burkinabè», a confié le jeune Francis Thombiano. «Je crois qu’au regard de l’engouement qu’il suscite au sein de la jeunesse, il a de sérieuses chances de remporter le scrutin», a-t-il ajouté, avant de se fondre à nouveau dans la foule.

Aubin W. NANA


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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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