Dans le but de promouvoir la tradition africaine, Oliva Ouédraogo, promotrice du festival « un village dans la ville » et aussi présidente de l’association « cri de l’espoir », a rencontré les hommes des média dans l’optique de leur présenter son programme d’activités entrant dans le cadre de la 2eme édition. C’était le vendredi 10 mai 2013, à Ouagadougou.
« Un village dans la ville », telle est la dénomination du festival. Il s’agit principalement de créer artificiellement un village dans un quartier de Ouagadougou. Et à l’occasion y faire venir les gardiens de la tradition pour son animation. Du tisserand au potier, en passant par la dolotière, les prestations artistiques et le partage du vécu des vieilles personnes.
Ce festival se donne pour mission de promouvoir la survie et l’expression de nos valeurs culturelles. Par ailleurs, il cherche aussi à récréer l’environnement villageois en ville, en reproduisant le quotidien des Hommes tout en favorisant un échange interculturel pour faire de notre culture une arme de développement et d’éducation.
Cette 2ème édition est prévue pour les 20, 21, 22 décembre prochains. Durant ces trois jours, 22 troupes traditionnelles pourront s’exprimer hors de leurs localités. Seize personnes seront formées sur les techniques de la poterie, la maroquinerie, le tissage et la forge. En outre, 30 autres personnes détentrices de savoirs partageront leurs connaissances avec plus de 20 000 autres.
Ce festival a pour thème « Agriculture et alimentation traditionnelles ». Pour Oliva Ouédraogo, le choix de ce thème s’inscrit dans l’optique de permettre aux visiteurs de prendre un contact physique avec les céréales, leurs historiques, la manière de les produire et de les récolter et les recettes provenant de leur commercialisation. Pendant ces 72 heures, des conteurs venus de divers villages seront à la disposition des participants tous les soirs afin de leur faire revivre l’Afrique d’autrefois.
