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Burkina: la Commission électorale appelle les candidats à "s’abstenir des fraudes électorales" et "de la violence" (président)
Publié le dimanche 8 novembre 2015  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Résultats des élections : la CENI présente son système de traitement
Samedi 7 novembre 2015. Ouagadougou. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a présenté son système de traitement des résultats des élections aux candidats à la présidentielle du 29 novembre. Photo : Me Barthélémy Kéré, président de la CENI




Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Burkina, Barthélémy Kéré, invite les candidats aux élections couplées présidentielle-législatives du 29 novembre, à "s’abstenir des fraudes électorales" et "de la violence", dans une déclaration à l’ouverture de la campagne électorale.

Le président de la Ceni du Burkina, Barthélémy Kéré (photo d'archives)

"Il est de la responsabilité de chaque acteur, candidat, parti et électeur, de s’abstenir personnellement de toute initiative de fraude électorale, afin que vigilants tous ensemble, nous puissions vivre un processus électoral dans un climat de paix", a dit Me Kéré dans un message dont ALERTE INFO a reçu copie dimanche.

Quatorze candidats sur 22 postulants au départ sont en lice pour la présidentielle, 81 partis politiques et 18 regroupements d’indépendants pour les législatives : "cela augure d’une campagne (…) où vont s’exacerber les rivalités (car) l’enjeu étant de convaincre les 5.517.015 électeurs" sur le fichier électoral, selon le patron de la Ceni.

"C’est pourquoi j’en appelle à la raison et à la responsabilité de tous les acteurs, pour que la campagne qui s’ouvre ne constitue pas un moment de spectacles désobligeants, une tribune de pugilats verbaux, encore moins un espace de prolifération de la violence sous toutes ses formes".

Le 21 août, à l’initiative du Conseil supérieur de la Communication (CSC), les partis politiques, regroupements d’indépendants, la société civile et les médias, engagés dans ces échéances électorales, ont signé un "pacte de bonne conduite" pour un déroulement "apaisé" des scrutins.

La Ceni les "invite donc (…) à cultiver l’esprit de fraternité, de tolérance, de pardon et de respect mutuel, à se prémunir des valeurs humaines positives afin de faire échec aux démons de la division et de la discorde", selon Me Kéré.

Selon le ministère de l’Administration territoriale, 25.000 éléments des Forces de défense et de sécurité, sur l’ensemble du territoire national, sont déployés en vue de sécuriser les élections. Les candidats à la présidentielle devraient être dotés chacun d’une garde rapprochée.

Barthélémy Kéré "invite les populations à les accompagner dans cette mission en portant leur connaissance toute information utile" en vue d’un "espace de campagne et de vote sécurisés".

Ces consultations initialement prévues le 11 octobre et devant permettre de rétablir la normalité constitutionnelle dans ce pays sahélien d’Afrique de l’Ouest, après la démission forcée de l’ex-président Blaise Compaoré (1987-2014) sous la pression de la rue, ont été reportées en raison d’un coup d’Etat qui a suspendu du 16 au 22 septembre les organes de la transition.

Le mandat du pouvoir de transition s’achève avec "l’investiture du (prochain) président dans les 15 jours suivant la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle", selon une "Charte" qui régit la légitimité des institutions.

La Ceni promet des "collecte et traitement des votes, quasi instantanées" capables de se "prémunir contre la manipulation" en vue de dévoiler "les résultats à jour J plus (+) un", soit le 30 novembre.

HZO
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