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Burkina/Présidentielle : Ouverture dimanche de la campagne électorale sur toute l’étendue du territoire
Publié le dimanche 8 novembre 2015  |  AIB
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Rejet du projet de référendum : l`opposition lance sa campagne de dissuasion
Samedi 31 mai 2014. Ouagadougou. Stade du 4-Août. L`opposition politique affiliée au chef de file a organisé un rassemblement populaire contre le référendum au cours duquel elle a lancé sa campagne de dissuasion contre ce projet des partisans du pouvoir pour réviser l`article 37 de la Constitution sur la limitation du mandat présidentiel




Ouagadougou - La campagne pour l’ élection présidentielle prévue le 29 novembre prochain, pour sanctionner la période de transition, entamée depuis la chute de Blaise Compaoré au Burkina Faso, s'ouvre dimanche, mettant en lice quatorze candidats.

Ces élections étaient initialement prévues pour le 11 octobre, mais ont dû être reportées, suite à la tentative de coup d’Etat perpétrée par l’ancien bras droit de Blaise Compaoré, le général Gilbert Diendéré.

Ces consultations sont jugées cruciales pour l’avenir du Burkina Faso dont l’histoire est marquée par plusieurs coups d’Etat et le long règne de l’ancien président Blaise Compaoré, (1987-2014), alors que le pays est classé parmi les plus pauvres du monde.

Parmi les quatorze candidats, tous les favoris sont d'anciens collaborateurs de Blaise Compaoré.

Il s’agit de Zéphirin Diabré (55 ans), économiste, plusieurs fois ministre et député du parti de Compaoré, avant de rejoindre l’opposition dont il prend les rênes, Roch Marc Christian Kaboré, banquier (58 ans), plusieurs fois ministre de Compaoré et président de l’Assemblée nationale avant de tomber en disgrâce et Ablassé Ouédraogo, ancien ministre des Affaires étrangères de Compaoré.

A quelques heures de l’ouverture de la campagne électorale pour ce double scrutin, le gouvernement de la Transition a invité tous les candidats à se conformer à leur engagement en menant des débats d’idées dans la "courtoisie, le fair-play et le respect mutuel".

"Chacun devra optimiser l’exploitation des espaces offerts par le Conseil supérieur de la communication (CSC), dans sa stratégie de conquête des voix", a-t-il indiqué.

Pour ces élections, le nouveau Code électoral a fixé des conditions qui proscrivent notamment l’usage de divers moyens de corruption électorale et d’achat de consciences de l’électorat.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) dit avoir mis en place un "important dispositif" pour circonscrire toute tentative de fraude électorale et garantir la transparence, l’équité et la libre expression du vote.

"La procédure de collecte et de traitement des votes, quasi instantanée, nous prémunit contre la manipulation et promet les résultats à jour J plus ( ) un", a-t-on précisé.

De sources sécuritaires, près de 25.000 policiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés pour sécuriser cette campagne électorale, dans un contexte sécuritaire fragile, marqué par la montée des menaces terroristes dans la sous-région.

Plus de cinq millions de Burkinabè sont appelés aux urnes le 29 novembre pour élire le président et les députés.

Agence d’Information du Burkina

Namazé Dramane Traoré
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