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Burkina : lancement d’une campagne d’"observation citoyenne" des élections
Publié le dimanche 8 novembre 2015  |  Xinhua
Situation
© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation nationale : les OSC en assemblée générale nationale le 9 juillet
Lundi 6 juillet 2015. Ouagadougou. Centre nationale de presse Norbert Zongo. La coordination des organisations de la société civile (OSC) a animé une conférence de presse pour annoncer la tenue, le 9 juillet, d`une assemblée générale nationale sur la situation nationale. Photo : Me Guy Hervé Kam, porte-parole de la coordination




OUAGADOUGOU - Le Mouvement Balai citoyen, principal regroupement de la jeunesse à la pointe de la révolte contre le régime déchu de Blaise Compaoré, débutera samedi une campagne en vue de contribuer à l'"observation citoyenne" des élections, a appris vendredi Xinhua auprès des organisateurs.

Selon Me Guy Hervé Kam, Porte-parole du Mouvement, cette campagne, dénommée "je vote et je reste", qui va couvrir tout le territoire national, consistera à suivre de près le dépouillement dans les bureaux de vote et photographier le résultat "que nous transmettrons en situation en temps réels aux communicants pour diffusion au public".

Sur le terrain, le Balai citoyen compte déployer 450 observateurs sur le terrain.

Il s'agit de nous assurer "que ce sont les mêmes résultats qui sont transmis à la CENI et publiés", a-t-il dit.

Pour le Balai citoyen, il n'est plus question que les électeurs, après avoir voté rentrent directement chez eux à la maison "laissant libre cours aux ennemis de la démocratie, de falsifier nos votes, de substituer les urnes ou de les voler simplement"'.

"Des individus mal intentionnés et d'une autre époque pourraient profiter de l'occasion pour s'infiltrer dans vos rangs en perturbant le bon déroulement du scrutin ou en prenant en otage le travail de remplissage des procès-verbaux des élections", a prévenu le Secrétaire général de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Ernest Diarra.

De sources sécuritaires, plus de 25 000 policiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés pour sécuriser cette campagne électorale, dans un contexte sécuritaire fragile, marqué par la montée des menaces terroristes dans la sous-région.

Plus de cinq millions de Burkinabè sont appelés aux urnes le 29 novembre pour élire le président et les députés.
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