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Liste des présidentiables 2015
Publié le samedi 7 novembre 2015  |  L`Observateur Paalga
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© Autre presse par DR
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Zéphirin Diabré

Ancien chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré (55 ans) est le candidat de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), le parti qu’il a créé en mars 2010. Formé à l’Ecole supérieure de commerce de Bordeaux (France), il a été propulsé au ministère du Commerce, de l’Industrie et des Mines de 1992 à 1994, puis à l’Economie et aux Finances jusqu’en 1996. Il prendra ensuite brièvement la présidence du Conseil économique et social en 1996-1997, avant de devenir le directeur général adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), à New York, de 1999 à 2006 puis directeur Afrique et Moyen-Orient d’Areva (2006-2011).

Roch Marc Christian Kaboré

Il est considéré, avec Zéphirin Diabré, comme l’un des favoris de la prochaine présidentielle burkinabè. Plusieurs fois ministre depuis le Front populaire, ancien Premier ministre, puis président de l’Assemblée nationale, cet ancien fidèle parmi les fidèles de Blaise Compaoré a claqué la porte du régime en janvier 2014 avec deux autres proches de l’ex-président : Salif Diallo et Simon Compaoré. Opposés à la volonté du chef de l’Etat de modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir, les trois hommes avaient alors fondé le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) dont Roch portera les couleurs à la présidentielle.

Ram Ouédraogo

Né en 1951 en Côte d’Ivoire, Ram Ouédraogo est rentré définitivement au pays en 1984. Père de l’écologie politique au Burkina, il est le fondateur de l’Union des verts du Burkina (UVDB). Il fut, en 1999, ministre d’Etat, puis député en 2002, avant de créer un nouveau parti, le Rassemblement des écologistes du Burkina (RDEB), en 2005 suite à des bisbilles au sein de la famille des Verts du Burkina. Il a déjà été deux fois candidat à une élection présidentielle. En 1998, il est arrivé deuxième derrière Blaise Compaoré avec 6,61% des suffrages ; sept ans après, il n’en obtint que 2,04%. A ce titre, c’est l’un des plus expérimentés des candidats à Kosyam avec Me Sankara.

Ablassé Ouédraogo

Président du parti Le Faso Autrement, Ablassé Ouédraogo a, comme d’autres opposants, évolué sous l’aile protectrice du régime Compaoré. Ancien membre du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), il a été successivement ministre des Affaires étrangères (1994-1999), puis conseiller spécial de Blaise Compaoré. Economiste de formation, il est passé ensuite par plusieurs institutions internationales, notamment en tant que directeur général adjoint de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), avant d’être médiateur de l’Union africaine dans différentes crises, comme à Madagascar, et d’être élu député en 2012.

Adama Kanazoé

Candidat de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR), Adama Kanazoé est un jeune politicien âgé de 36 ans. Opérateur économique, il est administrateur de la Holding Business and Development in Africa (HBDA), un groupe qui développe des activités dans la logistique, la communication et la distribution de produits des télécoms.

Saran Sérémé

Saran Sérémé est la présidente du Parti pour le développement et le changement (PDC). Surnommée «l’Amazone de Tougan» du nom de son fief en pays San, elle est devenue l’une des pasionarias de l’insurrection populaire d’octobre 2014.

Quelques jours avant la grande manifestation qui a entraîné la chute de Blaise Compaoré, Saran coorganisait avec d’autres femmes une grande marche de femmes munies de spatules, contre le projet de modification de la Constitution.

Démissionnaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’ex-parti présidentiel de Compaoré, elle en a claqué la porte en 2012 après que sa formation lui a refusé le parrainage aux législatives. Après le départ de Compaoré, son nom avait un moment été évoqué pour prendre la tête de la Transition.

Jean-Baptiste Natama

Ancien directeur de cabinet de la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, Jean-Baptiste Natama est un candidat indépendant. Militaire de formation, il a occupé plusieurs postes dans les organisations internationales : il a, entre autres, été conseiller principal du représentant du Programme alimentaire mondial (PAM) au Burundi et au Rwanda (1999-2000), expert analyste au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) en 2001. Son nom avait également circulé pour prendre la tête de la Transition.

Bénéwendé Sankara

Agé de 56 ans, Bénéwendé Sankara sera le candidat d’une coalition regroupant neufs partis politiques sankaristes. Deux fois candidat malheureux aux présidentielles de 2005 et de 2010 face à Blaise Compaoré, il a souvent été qualifié d’«avocat des causes perdues» au Burkina. Il s’est notamment illustré dans l’affaire Norbert Zongo. Il est aussi l’un des avocats dans le dossier Thomas Sankara, rouvert fin mars après deux décennies de combats politico-juridiques restés sans suite sous l’ancien régime.

Françoise Toé

Françoise Toé est peu connue du grand public. Experte-comptable de formation, elle dirige le cabinet Seccapi. Elle occupait auparavant le poste de secrétaire nationale aux relations extérieures du PDP/PS qu’elle représentait en France. Mais c’est en indépendante qu’elle se présente, faute d’un soutien de tout le parti, déchiré à cette occasion.

Tahirou Barry

Président du Parti de la Renaissance nationale (PAREN, fondé par Laurent Bado), Tahirou Barry est un juriste de 39 ans. Né à Gagnoa en Côte d’Ivoire, il a gravi les échelons au sein de son parti à partir de 1999 avant d’en prendre la tête en 2002. Après avoir tâté un peu du journalisme, il a travaillé à l’université de Ouagadougou (où il a étudié) à la Direction des ressources humaines. Il est aujourd’hui directeur du personnel de la société minière BISSA GOLD.

Victorien Tougouma

Peu connu des Burkinabè, Victorien Tougouma représentera le Mouvement africain des peuples (MAP). Chef d’entreprise de 42 ans dans le transport logistique, il a également présidé la Jeune chambre internationale du Burkina (JCI).

Issaka Zampaligré

Candidat indépendant, Issaka Zampaligré est avocat aux Barreaux des Hauts-de-Seine (région parisienne) et du Burkina Faso. Agé de 50 ans, il est né à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est.

Salvador Maurice Yaméogo

Salvador Maurice Yaméogo, l’un des fils de Maurice Yaméogo, premier président de la Haute-Volta, est à la tête du Rassemblement des démocrates pour le Faso (RDF), né à la suite d’une brouille avec son frère aîné, Hermann, au plus fort de la crise ivoirienne. Mais depuis les deux se sont retrouvés.

Boukaré Ouédraogo

Opérateur économique et 1er vice-président du Syndicat national des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics du Burkina, Boukaré Ouédraogo, également appelé «Boukar Tintin», est, comme d’autres candidats, très peu connu du grand public. C’est en indépendant qu’il se lance dans la course à la magistrature suprême.
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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