Quarante-quatre jeunes issus de partis politiques du Burkina, du Benin, du Mali et du Niger prennent part, du 13 au 25 mai 2013 à Ouagadougou, à la première session de l’année 2013 du Programme pour jeunes politiciens en Afrique (Program for young politicians in Africa- Pypa).
Ce sont des jeunes triés sur le volet qui assistent à ces deux semaines de formation. En plus d’avoir un niveau intellectuel appréciable, ils ont dû passer le cap d’un entretien de sélection. Du 13 au 25 mai, ils vont être formés en gestion des conflits, en gouvernance, en analyse des politiques publiques, etc.
«Acquérir nouvelles connaissances pour devenir leader au sein de son parti», voilà ce qui motive Zakaria Ira, membre de l’Union pour la République (UPR-Burkina), qui se réjouit également du fait que les participants proviennent de quatre pays. «Cela signifie, dit-il, que nous pourrons échanger des expériences variées qui nous permettront d’être actifs au sein de nos partis». Gladys Olokan, une militante écologiste du Benin, elle, souhaite «améliorer le leadership et l’organisation de son parti» grâce aux connaissances engrangées à Ouagadougou».
«Le programme prend en compte tous les besoins qu’un jeune politicien peut avoir pour jouer son rôle dans son parti politique et dans son pays. Nous les formons afin qu’ils puissent relever les défis d’aujourd’hui et de demain», explique Augustin Loada, président de l’Institut général Marc Garango pour la gouvernance et le développement (IGD), structure organisatrice de la formation.
Trois sessions seront organisées pour ces jeunes politiciens. Si la présente a une durée de deux semaines, les deux suivantes seront d’une durée d’une semaine chacune. Entre deux sessions, les participants ne restent pas inactifs: ils initient et réalisent des travaux pratiques sous forme de mini-projets subventionnés par le programme Pypa.
Pour la représentante de la Fondation internationale du parti centre suédois (CIS), structure coorganisatrice, Cathérine Isaksson, ces jeunes symbolisent l’espoir de la démocratie en Afrique de l’Ouest. «Vous êtes des acteurs-clés. Chacun d’entre vous à un rôle très important à jouer dans la promotion de la démocratie et la lutte contre la corruption dans votre pays et en Afrique de l’Ouest d’une manière générale», leur a-t-elle lancé.
Initié en 2012 avec 45 séminaristes, le Pypa se déroule simultanément en Afrique de l’Ouest, en Afrique de l’Est et en Afrique Australe.
