Dramane Ouédraogo (ex sociétaire de PSPP/France) ’’ j’ai eu la chance d’avoir une association basée qui s’occupe de moi’’

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Publié le vendredi 6 novembre 2015 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Blessés de l`insurrection : le geste du Cadre de concertation des OSC
Lundi 3 août 2015. Ouagadougou. Le Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC) a fait don de vivres et ouvert un compte bancaire au profit des blessés de l`insurrection populaire de fin octobre 2014. Photo : Dramane Ouédraogo, président de l`Association des blessés de l`insurrection populaire au Burkina Faso (ABIP-BF)

Il a été le gardien de but des Etalons cadets lors de la phase finale de la CAN 2007 à Lomé au Togo. Ancien sociétaire du Santos, de l’USO et de l’USY, Dramane Ouédraogo se retrouve présentement à Paris où il est en soins intensifs pour des maux des deux genoux. Sidwaya sport l’a rencontré ?

Que devient Dramane Ouédraogo ?

Dramane Ouédraogo est toujours dans le domaine du football. Je suis maintenant à Paris. Lorsque je suis arrivé, j’ai évolué avec une petite équipe appelé PSPP. J’ai enchainé pendant les vacances par la coupe d’Afrique de la diaspora que nous avions remportée. J’ai constaté entre temps que mes maux aux genoux ont rejailli. J’ai profité pour les soigner. Actuellement ça va. Je suis en salle pour ma rééducation. Tout se passe bien. Je dois même commencer à trottiner dans quelques jours.

Et la suite ?

Il y a des contacts. J’ai une bonne proposition d’une équipe de DH mais j’attends de voir.

Comment cela s’est-il passé pour que vous vous retrouviez ici ?

Etes-vous venus à l’aventure ?

J’ai été invité par une équipe pour un test. Lorsque je suis arrivé, nous ne nous sommes pas entendus. C’est ainsi que j’ai décidé de m’engager avec une petite équipe dans l’objectif de me maintenir en jambe.

Comment arrivez-vous à subvenir à vos besoins puisque présentement vous n’êtes pas rémunéré ?

Vous avez effectivement raison. Il n’y a pas de soucis sur ce plan puisque j’ai eu la chance d’avoir une association basée ici à Paris appelée « L’ami de paix » qui s’occupe très bien de moi. J’arrive de ce fait à joindre les deux bouts. Je suis pris en charge tout le temps que je serai en soins.

Aviez-vous des relations avec eux depuis le Burkina Faso ?

Pas du tout. C’est ici que nous nous sommes connus.

Quels sont vos objectifs ?

Pour un footballeur ambitieux, mon objectif est de reprendre les gans après ma blessure. Je ne doute pas de mes qualités. Je suis sûr que d’ici là, je retrouverai mon niveau d’antan. Surtout que je suis bien entouré avec des joueurs comme Amado Kassi Ouédraogo, Thomas Tapsoba, Louckman Ouédraogo, Mahamadi Bandé et bien d’autres.

Avec le recul, quelle appréciation faites-vous du niveau du football burkinabè ?

Le niveau est monté d’un cran. Mais c’est comme nous le disons souvent, on peut mieux faire.

Vous avez été international cadet 2007 avec une phase finale de CAN disputée. Quel est cette rencontre qui vous a marqué ?

Notre large victoire 6-1 face au Mali au stade Modibo Keita de Bamako est restée toujours dans ma mémoire. Notre mauvaise participation à la CAN cadette 2007 m’a marquée négativement. Je le dis parce qu’au-delà que notre élimination dès le premier tour a été une faute collective, je n’ai pas eu un rendement à la hauteur de mes ambitions.

Entretien réalisé à Paris par Yves OUEDRAOGO