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Burkina Faso : les festivités de la fête nationale reportées à 2016, à cause du putsch manqué
Publié le jeudi 5 novembre 2015  |  AIB
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© Présidence par DR
Le Président du Faso, Michel Kafando, saluant le drapeau national à la célébration de la fête nationale de l`indépendance à Dédougou le 11 décembre 2014




Le gouvernement burkinabè a annoncé le report des festivités de la fête de l’indépendance du pays, initialement prévues le 11 décembre à Kaya, à une centaine de kilomètres de Ouagadougou, à cause du putsch manqué du 16 septembre 2015, "ayant entrainé un arrêt momentané des travaux".

"Au regard de l’état général d’exécution des infrastructures et à la demande des forces vives de la région du Centre-Nord, le Conseil a marqué son accord pour différer la célébration des festivités à Kaya le 11 décembre 2016", a indiqué le communiqué du conseil des ministres du mercredi, dont l’AIB a reçu copie.

Le texte souligne qu’il ressort des rapports d’étape que les réalisations infrastructures prévues pour la célébration du 55ème anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, ont dans l’ensemble un faible taux de réalisation.

La ville de Kaya devrait être en 2015, la 7ème à accueillir les festivités de l’anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, depuis l’instauration des commémorations tournantes en 2008 par le gouvernement du président déchu Blaise Compaoré, afin de permettre aux villes hôtes de disposer d’infrastructures réalisées pour la circonstance.

La ville de Gaoua, dans la région du Sud-Ouest, qui devrait accueillir les festivaliers en 2016, devra ainsi attendre jusqu’au 11 décembre 2017.

Le gouvernement de transition aux affaires depuis la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014, a été brièvement renversé par des soldats proches de l’ancien régime qui se sont heurtés à une fronde des populations civiles, appuyées par l’armée régulière.

Quatorze personnes ont été tuées et plusieurs dizaines autres blessées lors de ce coup de force qui a entrainé le report des élections présidentielle et législatives au 29 novembre.

Plus de cinq millions de Burkinabè sont appelés aux urnes pour élire le président et les députés, afin de rétablir l’ordre constitutionnel interrompu après l’insurrection populaire qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir en octobre 2014.

Agence d’Information du Burkina

ndt/
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