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Sécurité de la campagne électorale « Il n’y a pas de crainte, toutes les mesures sont prises », MATD
Publié le jeudi 5 novembre 2015  |  Le Quotidien
Présidentielle/législatives
© Notre Temps par Harouna Marané
Présidentielle/législatives 2015 : les parties prenantes signent un pacte de bonne conduite
Vendredi 21 août 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Les parties prenantes des élections couplées présidentielle/législatives du 11 octobre 2015 ont signé un pacte de bonne conduite pour un scrutin apaisé. Photo : Youssouf Ouattara, ministre de l`Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD)




Quatre ministres étaient face à la presse, le mardi 3 novembre 2015, pour parler des sujets touchant à leurs départements. Avec eux, il a été question de la couverture médiatique des élections couplées, l’adoption de l’avant-projet de loi portant réglementation de la publicité au Burkina Faso, du financement des élections couplées, de la reprise des concours de la Fonction publique et du soutien du gouvernement aux blessés et aux martyrs de l’insurrection populaire et du putsch manqué.

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Youssouf Ouattara, est revenu sur les modalités de l’octroi de la subvention de l’Etat aux partis politiques et regroupements d’indépendants dans le cadre des élections couplées de fin novembre. Avant, il a rappelé le contexte et la particularité de ces élections : alternance démocratique après l’insurrection populaire, nombre élevé de candidats (14 pour la présidentielle et 100 pour les législatives), code électoral avec quelques innovations dont la participation de regroupements d’indépendants et interdiction de financement occulte des partis politiques. Le ministre a informé que la subvention de l’Etat aux partis politiques pour la présidentielle est passée de 1 milliard de francs CFA à 1 milliard 300 millions du fait du contexte particulier, avec en toile de fond le fort nombre des candidats. Ce montant sera affecté exclusivement aux activités de campagne, les activités hors campagne n’étant pas concernées. Chaque candidat à la présidentielle, a-t-il insisté, recevra la somme de 25 millions de francs CFA. Au titre de la campagne pour les élections législatives, l’Etat a déboursé la somme de 460 millions de francs CFA à repartir au prorata du nombre de candidats que chaque parti politique ou regroupement d’indépendants présente à ces élections. Le troisième point évoqué par le ministre Youssouf Ouattara concerne la prise en charge des délégués désignés par les partis politiques et les regroupements d’individus pour contrôler les bureaux de vote. Il a été dégagé la somme de 518 millions de francs CFA en raison de 1 000 par délégué uniquement pour le jour du scrutin. Il a précisé qu’il y aura 17 000 bureaux de votes. Pour finir, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation est revenu sur les modalités d’utilisation des financements. A propos, il a fait remarquer que seulement un certain nombre d’activités sont éligibles aux financements. Il s’agit des meetings, des tournées, de la distribution d’ouvrages (programmes de société) et du renforcement des capacités des militants. Pour ce qui est des questions sécuritaires, Youssouf Ouattara a tenu à rassurer : « Il n’y a pas de crainte, toutes les mesures sont prises. Mais, il faut demeurer vigilant ».

Les publications des concours en cours

Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Augustin Loada, lui, est revenu sur les concours de la Fonction publique et ceux concernés par la fraude. Il a annoncé que les résultats de certains concours sont déjà disponibles sur le site du ministère et que les publications sont en cours. Il a précisé que la publication des résultats de certains concours prendra un peu plus de temps parce que le gouvernement est en train de poursuivre les investigations y relatives à partir d’un faisceau d’indicateurs. Mais, le ministre n’a pas révélé ces concours pour, dit-il, les besoins de l’enquête. Pour ce qui est de la reprise des 9 concours concernés par la fraude, le ministre s’est gardé de donner une probable date de composition. « Franchement, je ne peux pas vous dire, au moment où je vous parle, quand les concours vont reprendre », s’est-il voulu clair.

En rappel, les concours concernés par la reprise sont: assistants des affaires économiques, contrôleurs des douanes, agents itinérants de santé et d’hygiène communautaire, assistants des douanes, agents techniques d’élevage, agents de l’ENAREF cycles A, B et C et conseillers des affaires économiques. La ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Nicole Zan/Yélémou a évoqué, au cours de cette conférence, les cas des martyrs de l’insurrection populaire et du putsch et leurs ayants-droit, ainsi que les blessés. Elle a rappelé que 10 décrets ont été adoptés en Conseil des ministres du 28 octobre dernier pour organiser la prise en charge et l’accompagnement psycho-social, financier, scolaire et alimentaire des familles des martyrs. Elle a précisé que cette prise de décret s’est faite de manière légale pour permettre une prise en charge pérenne. Ces décrets, selon elle, devraient permettre aux familles des victimes de pouvoir se prendre en charge et de préserver leur dignité tout au long de leur vie. Il s’agit, entre autres, de l’octroi gratuit de logements à certaines victimes, appui financier symbolique aux ayants-droit des victimes et appui à la création d’unités économiques pour certaines victimes.

Pour sa part, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a parlé de la couverture médiatique des élections couplées, de l’adoption du projet de loi portant réglementation de la publicité au Burkina Faso et de l’adoption du projet de loi portant statuts particuliers du Fonds d’appui à la presse privée burkinabè. Le ministre a surtout insisté sur les attentes du gouvernement vis-à-vis de la presse par rapport à la couverture médiatique de la campagne électorale. Il a appelé les hommes de média à travailler dans le respect strict des règles éditées par le Conseil supérieur de la communication, à promouvoir une information électorale plurielle et à consolider l’image d’une presse burkinabè responsable.
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