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Burkina: l’ex-ministre de la Communication de Compaoré écroué pour malversations
Publié le mardi 3 novembre 2015  |  AFP
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© Autre presse par Bénéwendé Bidima
Radios et télévisions francophones : l`heure du défi de la production locale
Lundi 25 novembre 2013. Ouagadougou. Le 22e Séminaire de formation des organismes de radiodiffusion-télévision du monde francophone (SEFOR) a débuté ses travaux, placés sous le thème "Face à la concurrence, miser sur la production locale", et qui vont s`étaler jusqu`au 30 novembre. Photo : Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement




Ouagadougou - L’ex-ministre burkinabè de la Communication et porte-parole du dernier gouvernement du président déchu Blaise Compaoré, Alain Edouard Traoré, a été arrêté mardi et écroué pour des malversations présumées concernant la Radiodiffusion télévision nationale du Burkina Faso (RTB, publique), a appris l’AFP de source judiciaire.

C’est le quatrième ministre du dernier gouvernement de M. Compaoré à être
écroué pour des cas de malversations.

"Alain Edouard Traoré a été interpellé et amené à la MACO (Maison d’arrêt
et de correction de Ouagadougou) aujourd’hui dans le cadre de sa mise en
accusation pour des faits de détournements de deniers publics", a déclaré à
l’AFP le procureur de la Haute Cour de justice, Armand Ouédraogo indiquant
qu’il avait été "auparavant" auditionné et laissé en liberté par la commission
d’instruction de la Haute cour de justice.

Les députés du parlement intérimaire du Burkina ont voté mi-juillet une
mise en accusation de neuf ministres dont M. Traoré pour "détournements de
deniers publics" et "enrichissements illicites".

Dans sa résolution de mise en accusation, le parlement reprochait notamment à l’ex-ministre de la Communication de "multiples violations intentionnelles des procédures de passations des marchés publics (qui) ont eu pour conséquence de détourner ou dissiper la somme de 100 millions de francs CFA (150.000 euros) appartenant à l’Etat à son seul profit".

Les députés du parlement intérimaire avaient aussi voté en juillet la mise
en accusation de Compaoré pour "haute trahison" et "attentat à la Constitution".

Le procureur général de la Haute Cour de justice, institution qui entre pour la première fois en action, a promis début août que les premiers jugements devant sa juridiction auraient lieu "avant la fin de la transition mise en place après la chute de Blaise Compaoré.

Le régime de "transition" dirigé par le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida doit rendre les rênes du Burkina à un exécutif élu lors d’élections présidentielle et législatives dont le premier tour est prévu le 29 novembre.

Le président Blaise Compaoré a été chassé par la rue en octobre 2014 après 27 ans au pouvoir et a trouvé refuge en Côte d’Ivoire.

roh/pgf/dab
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