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Burkina: une dizaine de mesures en faveur des proches des martyrs de l’insurrection populaire (gouvernement)
Publié le lundi 2 novembre 2015  |  AIB
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© aOuaga.com par A.O
An 1 de l`insurrection populaire : la nation se souvient des martyrs
Samedi 31 octobre 2015. Ouagadougou. Mémorial aux héros nationaux. Le président de la transition, président du Faso, Michel Kafando, a présidé la cérémonie officielle d`hommage aux martyrs de l`insurrection populaire un an après ainsi que de ceux de la résistance contre le putsch avorté du 16 septembre 2015




Ouagadougou - Le gouvernement burkinabè a adopté dix décrets portant sur la prise en charge des familles des martyrs de l'insurrection populaire qui a renversé en octobre 2014 le président Blaise Compaoré, dont le recrutement de "trois veuves" titulaires de diplômes dans la fonction publique, a-t-on appris de source officielle.



Dans un communiqué, le gouvernement a annoncé que dix décrets ont été adoptés "pour organiser les prises en charge et l’accompagnement psycho-social, financier, sanitaire, scolaire et alimentaire des familles des martyrs".



Selon le texte, il s’agit entre autres, de l’attribution de logements sociaux de type F3 à huit veuves et du recrutement de trois veuves titulaires de diplômes (CEP ou BEPC) dans la fonction publique, au titre des mesures nouvelles de l’année 2015.



Le gouvernement promet aussi l’octroi d’un soutien financier d’un million de francs CFA à chacune des 18 veuves pour la création d’unités économiques, avec l’appui technique des ministères concernés.



Des enfants des victimes seront pris en charge durant leur cursus scolaire, dans les établissements publics, jusqu’à leur majorité, à raison de 75 000 FCFA par enfant, ou la formation professionnelle de ces enfants avec une prise en charge de 300 000 FCFA, jusqu’à la majorité complète, rassure le texte.



Selon le bilan officiel, 34 personnes sont mortes lors des manifestations anti-Compaoré qui avaient abouti à la chute du régime le 31 octobre 2014.



Quatorze autres ont été tuées en mi-septembre, lors du coup de force perpétré par son ancien bras droit, le général Gilbert Diendéré, et finalement déjoué par la résistance populaire et l’armée.



Samedi, les parents des victimes ont accusé le gouvernement de transition de les avoir oubliés.



"Nous, blessés, nous avons la chair de poule. Une année après, nous sommes oubliés (…) négligés. Vous avez fait des promesses qui n’ont pas été suivies d’action. Nous avons été abandonnés", a dit le président de l’Association des blessés, Dramane Ouédraogo.

Agence d’Information du Burkina
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