Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Burkina : Hommage aux «Martyrs » de la révolte réussie contre le clan Compaoré
Publié le samedi 31 octobre 2015  |  AIB
An
© aOuaga.com par A.O
An 1 de l`insurrection populaire : la nation honore la mémoire des martyrs
Vendredi 30 octobre 2015. Ouagadougou. Cimetière municipal de Gounghin. Le président du Conseil national de la transition (CNT), Moumina Chériff Sy, a déposé une gerbe de fleurs au carrés des martyrs à l`occasion du premier anniversaire de l`insurrection populaire et aussi du putsch avorté de la mi-septembre 2015




Ouagadougou - La Nation burkinabè a rendu, vendredi, hommage à la trentaine de personnes tuées lors de la révolte contre le régime déchu du président Blaise Compaoré, en octobre 2014, ainsi qu’à la quinzaine de victimes tombées, en septembre 2015, lors du putsch déjoué de son bras droit Gilbert Diendéré.

«Mourir pour sa nation c’est vivre à jamais dans les cœurs de ses concitoyens. Une année s’est écoulée (…) la douleur est encore vive (..). Nous nous inclinons pour saluer la mémoire de ces filles et fils morts pour la patrie », a déclaré le président du Conseil national de la Transition (CNT, parlement intérimaire), Chériff Sy, devant quelques centaines de personnes au cimetière municipal de Gounghin.

Une «minute de silence» a été observée en la mémoire des « Martyrs» à 9h40 TU, sur toute l’étendue du territoire, grâce à une retransmission de la sirène municipale de la ville de Ouagadougou, à travers les médias audio-visuels du pays.

Selon le bilan officiel, 34 personnes sont mortes lors des manifestations anti-Compaoré qui avaient abouti à la chute du régime le 31 octobre 2014.

Quartoze autres ont été tuées en mi-septembre, lors du coup de force perpétré par son ancien bras droit, le général Gilbert Diendéré, et finalement déjoué par la résistance populaire et l’armée.

M. Sy a promis que « justice » sera rendue à ces Burkinabè «réduits au silence par l’ignominie de certains fils égarés », qui eux ont choisi «le camp de la terreur (et) de la trahison du peuple (pour) servir la cause d’un régime tristement célèbre (et) finissant».

«Vous n’êtes pas morts. Vous êtes les racines de la liberté », a renchéri le représentant des familles des victimes, Patric Bazié, pour qui, « de leurs tombeaux, brillera le soleil d’une nation renaissante ».

M. Bazié a, en outre précisé que la moyenne d’âge des martyrs varie entre 20 et 30 ans ».

De ce fait, prévient-il, « la lutte a commencé et ne cessera plus tant que nous ne trouvons pas la liberté et une démocratie véritable ».

A la fin de la cérémonie, une gerbe de fleurs a été déposée au «carré des martyrs ».

Agence d’Information du Burkina
Commentaires