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La modification de la Constitution burkinabè prévue pour mardi prochain (officiel)
Publié le mercredi 28 octobre 2015  |  Agence de Presse Africaine
CNT
© aOuaga.com par A.O
CNT : le Président de la transition s`adresse aux députés
Mardi 27 octobre 2015. Ouagadougou. Le Président de la transition, Michel Kafando, est allé s`adresser aux députés du Conseil national de la transition (CNT) dans leur hémicycle conformément à l`article 51 de la Constitution




Le Conseil national de la transition (CNT), organe tenant lieu de parlement au Burkina Faso, en sa séance de mardi prochain, va réviser la Constitution burkinabè notamment en ce qui concerne le verrouillage de l’article 37 (limitant les mandats présidentiels) et la suppression du Sénat, a appris APA mercredi de source parlementaire.

Selon cette source, les députés du CNT ont adopté mardi, en séance plénière, le principe de la modification de la Constitution.

"Sur les 82 votants à la séance plénière, 81 députés (il n’y a eu qu’une abstention) ont adopté le principe de la modification de la Constitution burkinabè", précise-t-on.

Cette procédure de révision de la Constitution obéit à l’article 163 de la même Constitution qui requiert l’approbation de la majorité des parlementaires avant toute révision.
La révision de la Loi fondamentale burkinabè devrait initialement conduire à l’avènement d’une cinquième République.

Toutefois, les parlementaires burkinabè ont revu leurs ambitions à la baisse par contrainte de temps (une nouvelle Constitution nécessitant un référendum) et par avis contraire de la classe politique, précisément l’ex-opposition qui a souhaité que cette révision fasse d’abord l’objet d’un débat national.

La révision de la Constitution qui sera soumise aux députés le 3 novembre 2015 portera sur quelques dispositions dont celles relatives au verrouillage de l’article 37 de la Constitution qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels consécutifs. Elle concernera également la suppression du Sénat.

Il s’agit des deux points de l’actuelle constitution qui ont conduit à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

Cette révision de la Constitution burkinabè intervient à quelques semaines des élections couplées (présidentielle et législatives) fixées au 29 novembre prochain.


ALK/od/APA


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