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Des élèves dans la rue à Ouagadougou
Publié le lundi 13 mai 2013   |  Agence de Presse Africaine


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© Autre presse par DR
Les élèves disent non à l’instauration du sujet unique aux examens


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Ouagadougou - Des élèves ont manifesté en brûlant des pneus, lundi à Ouagadougou, pour soutenir leurs enseignants en grève depuis le 10 mai dernier, a constaté l’AIB sur place.

Des élèves, en tenues d’écoles ou en tenues ordinaires, ont pris d’assaut l’Avenue Thomas Sankara, brûlant des pneus et perturbant gravement la circulation sur cet axe où sont situés plusieurs établissements scolaires dont les lycées Philippe Zinda Kaboré, Nelson Mandela, Bangré Nooma et peu plus loin, le lycée Bogodogo.

La police a fait face à la détermination des élèves à bloquer la voie et a dû lancer des gaz lacrymogènes pour les disperser. Les courses-poursuites entre forces de l’ordre et manifestants se sont soldés par des blessés, selon des témoignages.

Un des manifestants ayant requis l’anonymat a expliqué que « les élèves manifestent en soutien à leurs enseignants afin d’amener le gouvernement à trouver le plus rapidement possible des solutions à leurs doléances ».

Il s’agit selon lui de mettre une pression supplémentaire sur le gouvernement afin qu’il examine les doléances des enseignants et permette la reprise des cours au plus vite.

Les enseignants à travers le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS) et la Fédération des syndicats nationaux de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) revendiquent entre autres des indemnités de logement, le reclassement des conseillers pédagogiques et la baisse des effectifs dans les salles de classe.

Lors de leur grève du 10 mai dernier, ils ont menacé de boycotter les évaluations scolaires de fin d’année et ont remis à leur ministre de tutelle « bics rouges et craies », symboles selon eux, de l’évaluation du travail scolaire.

Le secrétaire général de la F-SYNTER, Mamadou Barro, avait indiqué que la grève est une occasion de dire « au gouvernement que nous ne sommes pas du tout content de l’attitude de mépris qu’il adopte vis-à-vis d’un protocole qu’il a lui-même librement signé, dans lequel, il a pris des engagements et que 2 ans après, il n’exécute pas certains aspects du protocole ».

Les élèves et les étudiants du Burkina se sont généralement montrés solidaires de leurs enseignants en grève.

ALS/AB

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