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Sidwaya N° 7414 du 13/5/2013

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Rapport sur le développement humain 2012 - La pauvreté persiste au Burkina
Publié le lundi 13 mai 2013   |  Sidwaya


Lancement
© aOuaga.com par AO
Lancement officiel du Programme Youth in action YIA au Burkina
Jeudi 18 avril 2013.Ouagadougou. Photo : Basga Emil Dilla Ministre de la jeunesse


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Le ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi et le Programme des Nations unies pour le développement ont lancé le vendredi 10 mai 2013 à Ouagadougou le rapport national sur le développement humain 2012. Ce rapport est consacré à l’examen du lien entre l’emploi décent et le développement humain au Burkina Faso

« Développement humain et travail décent », c’est le thème du rapport national sur le développement humain 2012, lancé le vendredi 10 mai 2013 à Ouagadougou. Divisé en trois parties, le rapport propose en sa première partie, une analyse conceptuelle du lien entre travail décent et développement humain, puis établit les profils des deux notions. La deuxième partie analyse les liens entre ces deux notions au Burkina Faso en mettant l’accent sur l’éducation, la santé, le revenu, la formation professionnelle, la liberté de processus et l’environnement. Quant à la troisième partie, elle analyse les politiques et les institutions de promotion de l’emploi et de la formation technique et professionnelle, examine les défis et les perspectives, puis formule des recommandations. Le représentant-résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Pascal Karorero, a indiqué que ces dernières décennies, le Burkina Faso a réalisé des performances macroéconomiques satisfaisantes.
« Ces performances se sont améliorées sur la période 2010-2012 où le taux de croissance du PIB a avoisiné les 8%, sauf en 2011 au cours de laquelle le pays a dû faire face à une forte sécheresse », a-t-il ajouté. Pour lui, malgré ces bons résultats, la pauvreté n’a pratiquement pas reculé. « La proportion des populations pauvres est passé de 44,5% en 1994 à 46,4% en 2003, puis à 43,9 en 2009 », a-t-il précisé. Et d’ajouter que la persistance de la pauvreté, malgré les bonnes performances macroéconomiques, s’explique en grande partie par le fait que celles-ci n’ont pas eu d’impact significatif sur la structure de l’emploi. « L’économie informelle agricole et non agricole continue de regrouper 93% de l’emploi total contre environ 7% pour le secteur formel l’accroissement de la productivité du travail demeure assez faible, soit 1,4% par an ; environ 93% des travailleurs sont encore dans des emplois vulnérables que sont les emplois indépendants ou emplois familiaux non rémunérés »,

a cité M. Karorero. Le représentant-résident du PNUD a laissé entendre que les analyses du rapport de 2012 ont montré que la situation de l’emploi au Burkina Faso est loin d’être brillante. « Le déficit du travail est très important et cela, quelle que soit la dimension considérée. Il touche davantage les jeunes et les femmes, ainsi que les populations des zones rurales », a-t-il poursuivi. Pour lui, le travail décent apparaît comme un levier essentiel de la promotion du développement humain. Pour ce faire, le rapport sur le développement humain de 2012 a formulé des recommandations, en vue de contribuer à identifier les conditions pour une meilleure promotion de travail décent. On note entre autres, l’accroissement du niveau d’instruction de la population, l’extension de la formation technique et professionnelle, l’amélioration de la gouvernance du marché du travail et la promotion de l’équité, selon le genre en matière du travail décent. Quant au ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Basga Emile Dialla, il a indiqué que le rapport permet de comprendre le lien entre le travail décent et le développement humain, en vue de tirer les enseignements susceptibles d’enrichir les politiques et de renforcer les actions de développement au Burkina Faso. Pour lui, la volonté de prendre en compte ces préoccupations s’est traduite au niveau national par la place accordée à la promotion de l’emploi et de la formation professionnelle dans la SCADD. Le ministre a traduit sa reconnaissance au PNUD pour la réalisation de ce rapport qui est d’une grande utilité pour son département.

Adama SEDGO

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