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Le Quotidien N° 762 du 11/5/2013

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Centre africain pour le commerce international et le développement - ‘’ Pour le développement de l’Afrique : plutôt le commerce que l’aide publique ’’
Publié le lundi 13 mai 2013   |  Le Quotidien




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Le Centre africain pour le commerce international et le développement (CACID) a officiellement lancé ses activités, le samedi 11 mai 2013 à Ouagadougou, sous le thème « L’Afrique, l’OMC et le développement ». C’était lors d’une conférence inaugurale parrainée par le commissaire de l’UEMOA, Christophe Joseph Marie Dabiré.
Présenter le Centre africain pour le commerce international et le développement (CACID) et en lancer les activités. Tel était l’objectif de cette conférence inaugurale organisé le 11 mai 2013. Avec pour objectifs principaux, une meilleure insertion de l’Afrique dans le commerce mondial et un renforcement des capacités des acteurs du commerce africain, le CACID a été créé le 4 décembre 2012 par des jeunes experts africains du commerce international. Centre indépendant à but non lucratif, d’études, de recherche et de formation, le CACID se veut être un cadre pluri et interdisciplinaire de réflexion de haut niveau sur les questions de commerce international et de développement en Afrique. Les missions qui lui sont assignées sont entre autres l’appui par des actions multiformes, notamment les études, la recherche et la formation au renforcement des africains, à l’intégration et à la promotion de l’enseignement et de la recherche sur le commerce international en Afrique. Egalement, le CACID vise à appuyer les gouvernements africains dans la définition de leurs politiques commerciales et dans les négociations commerciales multilatérales et régionales. De même, à travers ce centre, les promoteurs ambitionnent d’appuyer le secteur privé afin qu’il puisse mieux tirer profit des accords commerciaux internationaux et régionaux ainsi que des avantages commerciaux octroyés par les pays développés. Selon le directeur exécutif du CACID, ce centre est né à la suite du constat que plus de 50 ans après les indépendances, l’Afrique peine encore à accroître sa part du commerce mondial. En effet, a-t-il expliqué, le commerce intra-africain reste l’un des plus faibles des régions du monde, soit environ 10%. Dans le même temps, l’Afrique reste l’une des régions les plus ouvertes, 90% de son commerce se réalise avec des partenaires hors Afrique. Il s’avérait donc urgent de rechercher les causes profondes de cette situation, et surtout d’y trouver les solutions. C’est en cela que trouve tous le sens de la création du CACID. Aussi reste-t-il convaincu que le changement dans la situation commerciale de l’Afrique reste possible. Pour cela, il faudra selon lui, une meilleure définition des politiques commerciales du continent, ce, dans une synergie d’action de tous les acteurs et un système commercial international beaucoup plus juste et équilibré. Christophe Joseph Marie Dabiré, parrain de la cérémonie, a félicité les promoteurs du CACID pour avoir eu l’initiative de sa création. Selon lui, compte tenu des objectifs que s’est fixé le CADID, la collaboration entre lui et les Etats membres de l’UEMOA, ainsi qu’entre le centre et la commission elle-même. En effet a-t-il expliqué, dans les missions qui lui sont assignées, l’UEMOA mène des actions pour le développement de ses pays membres en matière de commerce international. C’est ainsi qu’elle a créé une délégation permanente à Génève et appuie les Etats membres dans la préparation de leur examen de politiques commerciales auprès de l’OMC. Christophe Joseph Marie Dabiré n’a pas manqué de saluer le dynamisme et le talent des experts du CACID. Expert qui, selon lui, croient en l’Afrique et à ses potentialités en matière de commerce. Au titre des activités du CACID, nous pouvons citer les études et la recherche appliquée et fondamentale, la formation initiale et continue, l’assistance technique et l’appui-conseil. En outre, le centre envisage, à moyen terme, mettre en place des formations diplômantes de niveau master sur la politique commerciales et les négociations commerciale ainsi que sur la pratique et les techniques du commerce international. Et ce, en collaboration avec des universités africaines et étrangères .

Par P. Adeline Clémence ZINABA

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