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Vie de la Nation "soyez des hercules de la liberté.."
Publié le mercredi 28 octobre 2015  |  Sidwaya
CNT
© aOuaga.com par A.O
CNT : le Président de la transition s`adresse aux députés
Mardi 27 octobre 2015. Ouagadougou. Le Président de la transition, Michel Kafando, est allé s`adresser aux députés du Conseil national de la transition (CNT) dans leur hémicycle conformément à l`article 51 de la Constitution




Conformément à l’article 51 alinéa 1 de la Constitution, le président du Faso, Michel Kafando, a livré un message aux députés du Conseil national de la Transition (CNT), le mardi 27 octobre 2015. A l’occasion, il a salué le rôle joué par les représentants du peuple dans le cadre de la Transition.

Pour la première fois, et chose que son prédécesseur Blaise Compaoré en 27 ans de pouvoir s’est toujours gardé de faire, Michel Kafando est allé devant les députés. Treize minutes durant, il s’est adressé à eux. Discours qu’il a qualifié de témoignage de gratitude à la représentation nationale et principalement à celui qui l’incarne au sommet, en l’occurrence le président de l’institution, Moumina Chériff SY. « Nul ne peut ignorer le rôle éminent que vous avez joué, lors du plus ignoble attentat à la liberté du peuple burkinabè, le 16 septembre 2015 », a-t-il justifié. Pour lui, en l’espace d’une année de mandat, l’œuvre législative du CNT a été immense, allant des préoccupations quotidiennes aux nécessités de la vie nationale. En particulier, a-t-il relevé, le Conseil national s’est impliqué dans la recherche de la justice, ce qui a conduit à la mise en accusation devant la Haute cour de justice, d’anciennes personnalités. « Tout récemment encore, vous avez mené une enquête parlementaire sur les fraudes fiscales qui a déjà permis de recouvrer quatre milliards de FCFA pour le Trésor public et dont le rapport, transmis au gouvernement, fera l’objet d’un examen méticuleux, en espérant que la suite sera prise en compte par les prochaines autorités », a-t-il démontré. Toutefois, se joignant aux représentants du peuple, le président du Faso s’est dit être dans l’inconfort pour n’avoir pas pu passer à la Ve République en ce sens que cela était une exigence qui s’imposait comme une obligation incombant à la Transition. Car de son avis, faire des élections qui débouchent sur de nouvelles institutions suppose que celles-ci aient pour socle une nouvelle République. « Parmi les priorités du nouveau pouvoir, celle-ci devrait par conséquent figurer au premier rang », a-t-il souhaité.

Manque de temps

En ce qui concerne les réformes économiques, Michel Kafando dira que c’est moins la volonté que le temps qui a manqué pour transformer fondamentalement les pratiques et les mœurs dans le domaine du développement. Dans le même sens, il a exhorté les députés à adopter, au plus vite, les pertinentes recommandations de la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR) qui permettront d’apurer le passif et de parvenir, après justice rendue, à une réconciliation vraie, stable et pérenne des filles et fils de ce pays. « Soyez des hercules de la liberté qui ne reculent devant aucun sacrifice pour donner au gouvernement les prérogatives nécessaires, afin que ses décisions soient respectées et que l’exécutif lui-même ressente la coercition du contrôle, par vous, de ses activités », a-t-il encouragé. Par ailleurs, il a déroulé le tapis aux Burkinabè qui sont tombés lors des évènements d’octobre 2014 et de septembre 2015 qui, selon lui, n’ont pas inutilement donné leur vie. « Leur martyre a servi de terreau pour féconder le Burkina nouveau. Et c’est pour perpétuer leur mémoire que le gouvernement déposera bientôt devant vous un projet de loi qui fera à jamais et légalement du 31 octobre la Journée des Martyrs », a-t-il annoncé. Il a rendu grâce à la providence, pour avoir tiré « le pays des Hommes intègres » du danger chaque fois que celui-ci en était gravement menacé. Pour rappel, c’est conformément au terme de l’article 51 alinéa 1 de la Constitution que Michel Kafando a livré son message aux députés du CNT. Cet article stipule que : « le président du Faso communique avec les deux chambres du parlement, soit en personne, soit par des messages qu’il fait lire par le président de chaque chambre et qui ne donne lieu à aucun débat. Hors session, l’assemblée nationale se réunit spécialement à cet effet. A sa demande, il s’adresse au parlement réuni en congrès ».


Paténéma Oumar
OUEDRAGO
Wanlé Gérard COULIBALY
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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