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Une journée de réflexion pour identifier les causes de la corruption en milieu judiciaire
Publié le mercredi 8 mai 2013   |  AIB


Dramane
© Autre presse par DR
Dramane Yaméogo, ministre de la Justice, Garde des Sceaux


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Ouagadougou - Les agents du ministère de la Justice ont organisé mardi, une journée de réflexion pour identifier les causes de la corruption au sein de leur département ministériel et trouver des solutions y afférentes.

La journée de réflexion et d’échanges sur la corruption au sein du ministère de la Justice, a pour objectif « d’informer et de sensibiliser les acteurs du milieu sur les effets néfastes du phénomène afin de les amener à s’engager davantage dans la lutte », a affirmé le secrétaire général du ministère, Mathias Niambékoudougou, à l’ouverture des travaux.

Selon lui, il s’agira pour les participants d’identifier les causes de la corruption dans le milieu judiciaire, ses conséquences et de faire des propositions de solutions.

L’apport de la justice dans la lutte contre la corruption, a ajouté M. Nianbékoudougou, ne doit pas se limiter uniquement par l’incrimination et la répression mais également doit concerner des aspects préventifs.

Pour Mathias Nianbékoudougou, la justice de par son rôle régalien de poursuite et de répression, constitue un acteur incontournable dans la lutte contre la corruption et doit « pleinement » jouer sa partition.

« Ce rôle ne peut être joué efficacement qu’à travers une justice crédible qui répond aux attentes des populations », a-t-il ajouté.

Le Burkina Faso est signataire de nombreuses conventions de lutte contre la corruption mais « malgré cet engagement et les actions de prévention et de répression, la corruption demeure un phénomène préoccupant qui pénalise le développement et fragilise le pays » a indiqué le secrétaire général de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat, Ousmane Jean Pierre Siribié.

Selon M. Siribié, le gouvernement a adopté la politique nationale de lutte contre la corruption en vue d’éradiquer à terme le phénomène « avec l’atteinte dans un délai intermédiaire de cinq ans, du niveau de tolérance zéro ».

Des noms de plusieurs personnalités publiques au Burkina Faso ont été régulièrement cités ces dernières années dans les rapports des institutions étatiques de contrôles des finances publiques et par des organisations de la société civile.


En décembre 2012, le gouvernement a organisé des assises nationales sur la corruption qui ont connu la participation de plus de 650 personnes représentant toutes les couches sociale du pays.

Le 13 septembre 2012, le premier ministre, Luc Adolphe Tiao a annoncé huit mesures de lutte contre la corruption au Burkina Faso.

SG-TAA

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