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Sidwaya N° 7411 du 7/5/2013

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Croissance économique : Les progrès du Burkina à la loupe du FMI
Publié le mercredi 8 mai 2013   |  Sidwaya


Activité
© Sidwaya par DR
Activité gouvernementale : mise en place d’une Assurance maladie universelle par le Premier ministre Luc Adolphe Tiao
Mardi 9 avril 2013. Ouagadougou. Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a lancé, les concertations sectorielles et régionales sur la mise en place d’une Assurance maladie universelle (AMU) couplée avec le développement des mutuelles sociales au Burkina


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Le ministère de l’Economie et des Finances, en collaboration avec le Fonds monétaire international (FMI), a tenu la conférence des parties prenantes, , le 7 mai 2013 à Ouagadougou pour évaluer les performances réalisées par le Burkina Faso en termes de croissance économique. Les participants ont ainsi dégagé des pistes pour une meilleure répartition des fruits de cette richesse.

La première conférence des parties prenantes a réuni autour d’une même table les partenaires techniques et financiers, la société civile ainsi que des cadres de l’administration publique. Prévue sous le thème « Promouvoir une croissance inclusive au Burkina Faso : quelles voies à suivre », la conférence a permis, à travers des débats, d’évaluer les performances accomplies par le Burkina Faso dans la mise en œuvre des programmes soutenus par le Fonds monétaire international (FMI) depuis 2000. Ayant pris l’engagement depuis 2011 d’emprunter la voie de l’émergence économique, il devient un impératif pour le gouvernement burkinabè et pour l’ensemble des acteurs socioéconomiques, selon le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, de repenser la stratégie de développement en vue d’inverser les tendances pour une croissance économique inclusive, forte et durable. La croissance inclusive a été définie comme une croissance de la richesse d’un pays, partagée entre le plus grand nombre de personnes possible. C’est ainsi que M. Tiao a signifié que la problématique de ce thème est d’identifier les vrais obstacles et d’y trouver les remèdes appropriés pour assurer une croissance intense et inclusive. Et les réflexions menées au cours de cette conférence se sont axées sur quatre sessions. La 1ère session a fait l’état des performances du Burkina Faso dans les programmes appuyés par le FMI, la 2ème a apprécié les progrès accomplis pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et l’évaluation de la mise en œuvre de la Statégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). La 3e session a fait l’objet de débats sur les obstacles à la croissance et à un meilleur partage.
La dernière session a défini les grands axes stratégiques en matière de politique économique. Quant aux obstacles à la croissance inclusive, le directeur adjoint du Département Afrique FMI, Michael Atingi Ego, il a relevé qu’ils s’expliquent par les faibles capacités des institutions locales, l’absence d’un climat favorable aux affaires, le manque de main-d’œuvre qualifiée et la faible capacité à évaluer les projets. Malgré ces difficultés constatées, M. Ego a indiqué que le Burkina Faso a une croissance plus rapide que les autres pays de la région depuis 2007, dans la mesure où le gouvernement déploie beaucoup d’efforts dans la mise en œuvre de ses programmes continus de développement. ‘’Malgré une conjoncture mondiale difficile, le taux de croissance économique du Burkina en 2012, se situait entre 8 et 9% ‘’, a-t-il ajouté. Il a par ailleurs déploré que le revenu par habitant, le Produit intérieur brut (PIB), qui a progressé de manière soutenue, reste inférieur aux normes régionales. A travers ces communications faites, des recommandations ont été formulées en vue de permettre aux 188 pays membres du FMI, de parvenir à assurer une croissance inclusive. En effet, il s’est agi pour le cas du Burkina, de voir comment créer à l’avenir, des pôles de croissance autour des sites miniers, de mettre l’accent sur les secteurs prioritaires de développement, de renforcer les capacités des producteurs et des entrepreneurs agricoles. Il a été question aussi de mobiliser des ressources financières, de rendre la main-d’œuvre ouvrière disponible et de faire en sorte que l’agriculture soit de plus en plus attractive pour la jeunesse du Burkina Faso. Le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba a, pour sa part, souligné que le pays dispose d’un cadre macroéconomique stable et la solution est de chercher des voies et moyens pour que tous les acteurs puissent en bénéficier. Il a relevé qu’au cours de cette conférence, le FMI a fait le point d’un bilan satisfaisant au niveau de la mobilisation des ressources financières. Les insuffisances à relever s’articulent autour des dépenses. ‘’Il est ressorti, au cours des nos débats, que pour avoir une croissance inclusive, il est de notre devoir, de mettre l’accent sur la qualité des dépenses, notamment au niveau des secteurs sociaux’’, a convenu le ministre Bembamba. En termes de perspectives dans la pérennisation de la mise en œuvre des programmes avec le FMI, son directeur adjoint du Département Afrique, Michael Atingi Ego, a noté qu’il est nécessaire de s’assurer entre autres, que les ressources publiques sont orientées vers l’investissement, que de nouvelles sources de financement soient catalysées, etc.

Afsétou SAWADOGO

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