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Police de proximité : Les leaders d’opinions sensibilisés
Publié le mardi 7 mai 2013   |  AIB


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© Autre presse par DR
Police de proximité : Les leaders d’opinions sensibilisés


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Léo, (AIB) - Le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a organisé du 26 au 27 Avril 2013 dans la Sissili des journées d’information et de sensibilisation sur la prévention de l’insécurité et des crises intercommunautaires au profit des personnes de ressources de la commune rurale de Bourra et de Bieha. Ces deux ateliers ont connus sur la présence du directeur de la police de proximité par intérim K. Bernard Neya.

Selon le directeur de la police de proximité par intérim, K. Bernard Neya et ses collaborateurs, c’est dans le contexte marqué par une insécurité caractérisée par des vols de bétail, des agressions répétées et par un sentiment d’insécurité, toute chose qui freine le développement socio-économique, que le gouvernement Burkinabè à travers le ministère en change de la sécurité a décidé de créer la police de proximité.

Ils ont alors expliqué que la police de proximité n’est pas un nouveau corps de policiers mais des initiatives locales visant à lutter contre l’insécurité en impliquant toute la communauté. C’est dire donc que la police de proximité est l’affaire de tout le monde, individuellement ou collectivement. A Boura comme à Bieha, les participants aux différents séminaires ont eu droit à deux communications sur les approches conceptuelles et conséquences de l’insécurité et sur la police de proximité, fonctionnement et attentes vis-à-vis des populations.

Ces deux communications ont été respectivement présentées par le major Basga Kaboré et le consultant Sanoussa Gansoré. Le major Basga Kaboré a, dans sa communication, définit les concepts comme la sécurité, l’insécurité, la paix sociale, la cohésion sociale, la prévention de l’insécurité et de la criminalité. On retient également de son exposé que sans la cohésion sociale et la paix sociale personne n’est tranquille dans ses entreprises. C’est la psychose totale et aucun développement n’est possible. C’est du reste pour cette raison qu’il a exhorté les participants à la tolérance et à œuvrer de sorte que le Burkina Faso soit un havre de paix.

Il a ensuite indiqué que dans une situation d’insécurité, il n’ya pas de vainqueurs, il n’ya que des vaincus. Il a enfin invité les uns et les autres de ne pas baisser les bras et de travailler à renforcer la paix et la cohésion sociale. « C’est notre seul chance de vivre heureux » a-t-il conclut. Quant au consultant Sanoussa Gansoré, il a dans sa communication situé la police de proximité dans son contexte avant d’indiquer que le gouvernement seul ne peut pas venir à bout de l’insécurité sans une participation communautaire. Il a de ce fait invité les participants à un changement de comportement et à mettre l’accent sur l’éducation des enfants.

« Vous devrez dénoncer tout les cas suspects à la police ou à la gendarmerie » a-t-il souligné. Il a cependant invité les participants à s’organiser pour travailler en étroite collaboration avec les forces de sécurité afin de prévenir les cas d’insécurité. La cohésion sociale est une des solutions les plus sûres contre l’insécurité a-t-il poursuivi. M. Gansoré a par ailleurs invité les participants à être des relais auprès de leur communauté de base respective pour la redynamisation des comités locaux de sécurité. Les autorités communales de Boura et de Bieha ont, au nom de leur conseil municipal respectif, pris l’engagement d’œuvrer pour la réussite de cette initiative.

Et le maire de Boura, Babiné Augustin Kanwé, de rassurer le directeur de la police de proximité, K. Bernard Neya et ses collaborateurs que désormais le volet de sécurité sera pris en compte dans l’élaboration du budget communal. De même le conseil municipal va réfléchir sur l’organisation et la pérennisation des journées de la cohésion sociale, a-t-il indiqué. « Désormais, à chaque session municipal, nous allons inscrire un point sur la sécurité » a-t-il promis. Les différents participants aux séminaires de Boura et de Bieha ont été informés et

sensibilisés sur la prévention de l’insécurité et des crises intercommunautaires. Au cours des échanges, toutes les préoccupations des uns et des autres ont été pris en compte par les communicateurs. Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été respectivement présidées par les différents préfets représentant le haut Commissaire de la Sissili.

Olivier Alexandre NIGNAN

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