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Conseil supérieur de la communication : des agents réclament la tête du vice-président
Publié le lundi 26 octobre 2015  |  L`Observateur Paalga
Le
© Autre presse par DR
Le Conseil Supérieur de la Communication(CSC)




Les travailleurs du Conseil supérieur de la communication (CSC) ont manifesté le vendredi 23 octobre dernier dans l’enceinte de ladite institution. Le motif de ce mouvement est d’exiger le remplacement de Désiré Komboïgo, vice-président.

Comme annoncé dans une Lettre pour Laye du vendredi, le Directeur technique du CSC et son agent avaient été harcelés et menacés au téléphone par les putschistes, du fait de l’indélicatesse d’un haut cadre de cette institution du nom de Désiré Komboïgo, vice-président du CSC et par ailleurs frère aîné du président de l’ex-parti majoritaire, Eddie Komboïgo. Et ce pour localiser le 108.0, la radio de la Résistance. Ils ont également été convoqués pour donner les détails de l’affaire.

Les mobiles du complice seraient d’abord familiaux et affectifs mais aussi professionnels, car le retour du CDP au pouvoir lui aurait rendu

vachement service. En réalité, ce monsieur lorgne depuis, semble-t-il, le poste de président de l’instance de régulation. Aussi, conscients que leur vie a été mise en danger par ce collaborateur des putschistes comme ils l’appellent, les agents de l’institution ont décidé de manifester pour réclamer son remplacement.

Pour Boukari Ouédraogo, porte-parole du mouvement, pour avoir mis en danger ses agents qu’il était sensé protéger, ce conseiller ne mérite pas de rester au sein de l’institution. Selon lui, « le mouvement de ce matin vise, d’une part, à soutenir les agents en question, qui sont nos collègues, et, d’autre part, à demander que l’intéressé, l’auteur de l’acte en question, soit purement et simplement remplacé ».

Ils estiment que l’acte est hautement grave et que la substitution soit faite par une personne qui s’abstiendra de les exposer au danger. Un autre intervenant ne trouve pas très élégant qu’une personne faisant partie de la structure puisse être la cause de la disparition des médias. Les agents rappellent qu’ils ne sont pas en grève mais qu’ils demandent aux plus hautes autorités d’en tirer les conséquences.

Ils disent ne plus se sentir en sécurité et souhaitent que la quiétude revienne par le remplacement du vice-président. Toutes nos tentatives de joindre l’incriminé sont restées sans suite.



Ebouman Pélagie Bassolé (stagiaire)
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