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Les syndicats d’étudiants donnent leur version des faits
Publié le lundi 26 octobre 2015  |  Sidwaya
Université
© aOuaga.com par A.O
Université de Ouagadougou : mouvement d`humeur des étudiants de Sciences et technologies
Lundi 7 juillet 2014. Ouagadougou. Les étudiants du département des sciences et technologies de l`Université de Ouagadougou sont allés manifester leur mauvaise humeur contre les arriérés d`aide financière (Foner) et le système LMD (Licence-master-doctorat) au président de l`université




L’Unité d’action syndicale des étudiants du Burkina Faso a animé une conférence de presse, le mercredi 21 octobre 2015 à Ouagadougou. Les syndicats ont dénoncé et démenti les propos du DG du CENOU et du ministre Filiga Sawadogo sur la crise au sein des cités universitaires.

«Le grand portail était enchaîné, mais au niveau des cités, lorsque les vigiles ou les concierges ont vu la marée humaine descendre, par humanisme, ils ont ouvert les portes afin que les étudiants y accèdent », a déclaré le porte-parole des associations d’étudiants à caractère syndical des universités publiques de Ouagadougou, Yves Ramdé. C’était le mercredi 21 octobre 2015, à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse animée par l’Unité d’action des syndicats d’étudiants. Les conférenciers ont invité les autorités universitaires à retirer leur plainte contre les étudiants et à restaurer les services sociales. A l’occasion, ils ont aussi démenti et dénoncé les propos du directeur général du CENOU, Serges Balibié Bayala, et ceux du ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Filiga Michel Sawadogo sur la crise dans les cités universitaires. Pour Yves Ramdé, au lieu de trouver des solutions idoines aux problèmes, les autorités poursuivent leur campagne mensongère à travers la presse en vue de duper l’opinion publique. Il a cité quelques propos du DG et de leur ministre de tutelle respectivement : « Les étudiants ont défoncé et vandalisé 274 portes », « … les étudiants sont mieux nantis que les autres jeunes qui n’ont pas eu la chance de faire le CP1 et ils ne sont pas des citoyens au-dessus de la loi ». Des assertions qui de son avis, visent à opposer les étudiants aux autres couches de la jeunesse et légitimer une éventuelle répression. Revenant sur les faits, Yves Ramdé a confié que chaque année, après les vacances, les cités universitaires s’ouvrent le 25 septembre.

« Il n’y a pas eu de séquestration »

Et cette année, de retour des vacances, les étudiants n’ont pas pu accéder à leurs chambres à cette date, au regard de la situation sociopolitique qu’a connue le pays. C’est ainsi que la majorité des étudiants s’est vu obligée de rejoindre les cités-vacances de Kossodo. Aussi avec le report de la rentrée au 8 octobre 2015, et le refus des autorités d’ouvrir les cités « de nombreux étudiants ont séjourné dans les broussailles de la cité Kossodo et ont dormi à la belle étoile et ce, malgré le couvre-feu », a déploré M. Ramdé. C’est pourquoi, à l’en croire, au regard de la situation d’insécurité qu’ils vivaient, ils ont pris la responsabilité d’ouvrir les chambres pour se mettre à l’abri sans pour autant les vandaliser comme les autorités tentent de faire croire. Une situation qui a amené, selon lui, le DG du CENOU à poser une plainte contre les étudiants. Face à cet acte, a-t-il précisé, les étudiants ont organisé une marche le 13 octobre sur la direction afin que cellei-ci retire la plainte. En ce qui concerne la séquestration des agents du CENOU, Yves Ramdé a affirmé: « Il n’y a pas eu de séquestration. Le 2 octobre, après le refus du DG de se rendre sur les lieux, une fois sur place à l’administration du CENOU les étudiants ont invité le secrétaire général du CENOU, et ses deux secrétaires qui étaient présents à venir constater de visu les conditions de logement des étudiants », a-t-il relaté. Et c’est ainsi une fois sur place, qu’ils ont dit avoir reçu un appel du DG, les intimidant de libérer ses collègues. Aussi, pour ce qui est de la détention des clés des bâtiments du CENOU, le porte-parole de l’Unité d’action syndicale a précisé : « Le 13 octobre, lorsque les étudiants sont allés voir le DG afin qu’il retire sa plainte, la direction générale à vider les locaux, prétextant être en insécurité. Pour éviter d’autres mensonges et en vue d’assurer la protection des biens, les étudiants ont fermé les locaux vides et emporté les clés par devers eux ». Il a ainsi confirmé que les clés sont toujours avec eux et que le DG peut les retirer à tout moment. « L’actuel DG a failli à sa mission. Pour toute autorité responsable, lorsqu’elle a failli à sa mission, elle s’assume. Par conséquent, nous l’invitons à s’assumer. Aussi, nous ne sommes pas là pour parler d’individu. Que ce soit le directeur actuel ou un autre individu, nous pensons que si c’est pour avoir les mêmes comportements, ils trouveront toujours les étudiants sur leur chemin », a répondu Yves Ramdé à la question de savoir leur position sur la demande de démission du DG du CENOU.

Mariam Ouédraogo
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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