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© aOuaga.com par Séni Dabo
Municipales partielles à Ouagadougou : les électeurs de l`arrondissement 4 accomplissent leur devoir Dimanche 23 février 2014. Ouagadougou. Les électeurs de l`arrondissement 4 ont pris d`assaut les bureaux de vote pour accomplir leur devoir civique dans le cadre des élections municipales partielles |
Le premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne s’est déroulé, hier dimanche 25 octobre 2015 sur l’ensemble du territoire national. Jusqu’à la mi-journée, Sidwaya a constaté, à Abidjan, une timide affluence des électeurs, qui ont du reste voté dans le calme.
5 h 40 minutes, ce dimanche 25 octobre 2015, jour du premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne. Au siège de la deuxième Commission électorale locale (CEL) de Koumassi, un quartier populaire d’Abidjan, on s’active pour le dispatching du matériel électoral (urnes, isoloirs, bulletins, etc.) vers les bureaux de vote. La concentration des agents, placés sous la responsabilité du président de la CEL II, Dominique Kanga, est au maximum. Pas question de faire une quelconque erreur. Le travail va alors à pas de caméléon, puisque c’est à 7 h 42 minutes, soit plus d’une demi-heure après l’ouverture officielle des bureaux de vote, que le centre de Sicogi 1, sis à quelques pas de la CEL, par exemple, reçoit son matériel. « Ces retards sont dûs en général au manque de véhicules de convoyage du matériel et à la réception tardive du matériel par nos services. Il a fallu vérifier le matériel à la dernière minute, pour éviter toute erreur d’acheminement, ce qui a mis du temps », justifie le président de la CEL II de Koumassi. Alors que des électeurs sont sortis depuis 6 heures, pour accomplir leur devoir civique et vaquer à d’autres occupations. Au centre de Sicogi 1, une quarantaine de personnes étaient déjà en file. Le temps de recevoir le matériel et de s’apprêter pour les opérations de vote, les agents mettent presqu’une heure. Conséquence : les bureaux s’ouvrent aux environs de 8 h 40 minutes. Mais ce retard, ajouté à la fine pluie qui arrose Koumassi, n’entachent en rien la détermination des électeurs décidés à honorer leur devoir citoyen. Sont de ceux-ci, un chauffeur à la retraite, Datro Raphaël Gahié. Il est le premier à voter au bureau N°2. « Le retard est déplorable, mais je suis heureux d’avoir accompli mon devoir civique. Je souhaite que le président qui sera élu, se penche sur la question de l’emploi des jeunes. J’ai un fils de plus de 30 ans, diplômé, mais sans emploi », confie le vieillard, qui préfère taire le nom de son candidat de choix. Après lui, d’autres citoyens ivoiriens ont défilé timidement devant les agents électoraux de Koumassi pour voter sans incident.
Le président Ouattara à Cocody, Affi N’Guessan à Bongouanou
De Koumassi à Cocody, autre quartier d’Abidjan, l’affluence est tout aussi timide, avec la même sérénité. Les opérations de vote ont débuté à l’heure règlementaire, à écouter le président du bureau de vote N°1 du lycée Sainte Marie de Cocody, Ibrahim Diallo. A notre passage, aux environs de 10 heures, cet agent et ses collègues reçoivent une enseignante, ayant requis l’anonymat. « Je me suis même levée de bonheur pour le vote. Je souhaite que la Côte d’Ivoire retrouve la paix, tant souhaitée », dit-elle. C’est dans ce centre de vote que le président sortant, Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession, a également voté. Il est 11h 40 minutes, lorsque le chef de l’Etat fait son entrée, en compagnie de son épouse, Dominique, sous haute protection. Sans protocole particulier, Alassane Ouattara et son épouse accomplissent leur devoir civique au bureau n°6, sous les caméras et flashs de la nuée de journalistes. « C’est important de voter, et je demande à tous mes compatriotes de le faire. Nous voulons que la Côte d’Ivoire entre de façon définitive dans la démocratie. L’élection de cette année doit nous permettre d’oublier le processus électoral raté de 2010 », a déclaré Alassane Ouattara, à l’issue de son vote. Il a aussi mentionné ceci : « Je constate que la campagne s’est déroulée dans un climat apaisé, ce qui augure d’un bon scrutin. Nous devons faire en sorte pour sortir de cette élection dans la paix et la sécurité, et nous rassembler davantage pour faire face aux défis, qui attendent la nation ivoirienne ». Les autres candidats en lice se sont aussi présentés aux urnes. Le candidat indépendant, Kouadio Konan Siméon, a voté dans le même centre qu’Alassane Dramane Ouattara, mais dans un autre bureau. Kouadio Konan Bertin alias « KKB », autre prétendant au fauteuil, lui, a voté à Port-Bouet, toujours dans la ville d’Abidjan. Le principal challenger du chef de l’Etat sortant, le candidat du Front populaire ivoirien(FPI), Pascal Affi N’Guessan, lui, a glissé le bulletin dans l’urne dans son fief à Bongouanou, à 300 kilomètres de la capitale économique. Les deux femmes en lice, Henriette Lagou Adjoua et Jacqueline Claire Kouangoua/Potey, et le candidat, Gnangbo Kacou, ont, eux également, accompli leur devoir civique à l’intérieur du pays de sources concordantes. Plus de 6 millions d’Ivoiriens ont été appelés aux urnes, et le principal enjeu de cette élection est le taux de participation.
Kader Patrick KARANTAO
Depuis Abidjan
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