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Le Burkina, une référence en matière de biotechnologie en Afrique (responsables)
Publié le jeudi 2 mai 2013   |  Agence de Presse Africaine




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APA - Le Burkina Faso constitue une référence en matière de biotechnologie en Afrique, ont soutenu plusieurs responsables de l’Association burkinabè de la biotechnologie ou Burkina biotech association (BBA), lors d’une une conférence de presse faisant le bilan de la culture des Organismes génétiquement modifiés (OGM).

La conférence de presse, tenue mardi à Ouagadougou, était basée sur le rapport 2012 du Service international pour l'acquisition des applications de la biotechnologie agricole (ISAAA), un partenaire de BBA.

Face aux journalistes, Dr Roger Zangré a affirmé que 20 pays sur les 28 considérés comme des ‘'pays biotech'' sont en voie de développement.

''Pour la 1re fois, les pays en voie de développement ont cultivé plus que la moitié (52%) de la surface globale, surpassant les pays industrialisés (48%). Parmi les 10 premiers pays biotech, 8 sont en voie de développement'', a précisé le conférencier.

M. Zangré a souligné que le Burkina Faso avec le Coton génétiquement modifié (CGM) cultivé depuis quelques années, est classé parmi les meilleurs producteurs d'OGM en Afrique aux côtés de certains pays comme l'Afrique du Sud, l'Egypte, le Cameroun et le Kenya.

Roger Zangré, appuyé par le président du BBA, Pr Alassane Séré, a souligné que les OGM surtout celui cultivé au Burkina Faso, ne présentent pas de danger, mieux ils présentent beaucoup d'avantages.

Entre autres avantages, Zangré et Séré ont cité l'augmentation du rendement, la diminution du labeur, l'épargne en insecticides et les bénéfices économiques.

En effet, selon le rapport, en 2012, plus de 15 millions de petits producteurs ont semé les cultures génétiquement modifiées avec un intérêt de 10,1 milliards de dollars soit environ 5 000 milliards de FCFA pour les pays en voie de développement contre 9,6 milliards de dollars pour les pays industrialisés.

Le rapport présenté fait ressortir que les difficultés pour la vulgarisation des OGM concernent les systèmes de règlementation rigides dans certains pays, la faible compréhension de la technologie, la désinformation du public par les militants anti-OGM…

Depuis 2004, date de sa création, BBA se fait le relais chaque année de ISAAA pour présenter à l'ensemble de la presse (nationale et internationale) l'état de l'évolution des cultures génétiquement modifiées dans le monde.

ALK/cat/APA

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