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Commerce international : Les acteurs du transport international au diapason des bonnes pratiques
Publié le jeudi 22 octobre 2015  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le siège de la section territoriale du Centre-Ouest de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF)




La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a organisé une formation sur le thème «Transport et transit inter-Etats de marchandises» au profit des acteurs du secteur, le mardi 20 octobre en son siège. Cette session s’inscrit dans le cadre d’une plus grande professionnalisation de ceux-ci.


De nombreuses études et réflexions sur le secteur des transports au Burkina Faso ont montré que la faiblesse du professionnalisme des acteurs constitue un frein majeur pour son efficacité sur l’échiquier international. Aussi, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) souhaite améliorer les capacités de ses membres à pouvoir s’insérer dans le commerce international à travers une meilleure maîtrise des pratiques et procédures de transport et transit internationaux de marchandises. C’est du reste, tout le sens de la session d’information qui s’est tenue, le mardi 20 octobre, au siège de l’institution. Selon le directeur du développement et de la gestion des infrastructures de la CCI-BF, Emmanuel Yoda, en réunissant tous les acteurs, à savoir les industriels, les importateurs, les exportateurs, les transporteurs routiers ainsi que les transitaires et commissionnaires en douanes agréés lors des trois dernières éditions des journées nationales de la logistique, la CCI-BF vise à les rendre plus compétitifs. « En effet, aujourd’hui, le champ de compétition est sous régional, régional, voire international et il est primordial de former les acteurs à relever avec succès les défis auxquels ils doivent faire face », a-t-il ajouté. Au cours de la journée, les participants ont eu droit à quatre modules. A travers, le premier, ils ont pu se familiariser avec les concepts et la réglementation du transport inter-Etats de marchandises et ses défis pour les opérateurs économiques burkinabè. La deuxième communication présentée, par l’Office national de sécurité routière (ONASER) a porté sur la mise en œuvre du Règlement 14 de l’UEMOA. Ce règlement vise à lutter contre la surcharge des poids lourds dans l’espace UEMOA dont les conséquences néfastes sont entres autres la dégradation précoce des routes, l’insécurité routière et les coûts élevés des transports. Au cours de la troisième présentation, un représentant de la direction générale des douanes a entretenu les opérateurs économiques sur la réglementation douanière et le transit des marchandises. Enfin, la dernière communication délivrée par le représentant de COTECNA a montré le rôle des organismes d’inspection comme COTECNA et les avantages, les exigences et les perspectives pour une plus grande célérité des opérations de dédouanement.


Le transport, un secteur-clé


Le transport est un des secteurs-clés de l’économie nationale du fait de l’enclavement du Burkina Faso. Pour Emmanuel Yoda, du fait de l’enclavement du Burkina Faso, les acteurs économiques sont obligés de convoyer de nombreuses marchandises en direction des ports. De plus, de par sa position, il est également un pays de transit pour ceux qui sont plus en profondeur comme la Mali ou le Niger. En outre, une crise dans ce secteur se ressent jusqu’au consommateur. «La crise de la vie chère débuté en 2011 trouve partiellement son origine dans la flambée du prix du pétrole ayant entraîné une hausse du coût du transport qui s’est répercutée sur le prix des produits sur le marché », a-t-il expliqué. C’est pourquoi, il pense qu’il est temps de finir avec le faible professionnalisme des acteurs du secteur. La session de formation des opérateurs économiques sur le transport et le transit internationaux de Ouagadougou sera suivie d’une autre qui aura lieu le 22 octobre 2015 à Bobo-Dioulasso. A entendre le directeur de l’information et de la communication de la Chambre de commerce, ces sessions s’inscrivent dans un cadre plus général entamé depuis trois ans par la CCI-BF pour optimiser la chaîne de transport à travers les journées nationales de la logistique et de la mise en œuvre de projets innovants pour la facilitation du commerce international tels le Système de liaison virtuelle pour les opérations d’importations et d’exportations (SYLVIE), la conteneurisation.

Nadège YE

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