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Burkina: le parti de Compaoré soutiendra un candidat à la présidentielle
Publié le mercredi 21 octobre 2015  |  AFP
Recours
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Recours contre des candidatures aux législatives : le CDP réagit
Jeudi 13 août 2015. Ouagadougou. La direction du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) a animé une conférence de presse pour dénoncer le recours introduit par des organisations de la société civile (OSC) auprès du Conseil constitutionnel contre la candidature d`anciens députés du CDP aux législatives d`octobre prochain. Photo : Eddie Comboïgo, président du CDP




Ouagadougou - Le parti de l’ex-chef de l’Etat burkinabè Blaise Compaoré a annoncé mercredi qu’il va soutenir l’"un des (quatorze) candidats" retenus pour la présidentielle du 29 novembre, malgré l’exclusion de son challenger, Eddie Constance Komboïgo.

"Nous allons soutenir un des candidats par rapport à l’offre qu’il fera au peuple burkinabè" a déclaré à l’AFP le vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), chargé de la jeunesse, Boubacar Sanou.

Le bureau exécutif national du CDP "engage le parti à soutenir le candidat qui aura le meilleur dossier pour le peuple burkinabè", a insisté M. Sanou.

Le 10 septembre, le Conseil constitutionnel a rejeté la candidature de Eddie Constance Komboïgo, le président du CDP, en application d’une loi
controversée votée en avril interdisant aux pro-Compaoré de briguer des mandats lors des élections qui doivent mettre fin au régime de transition au Burkina Faso.

Cette loi exclut ceux qui ont soutenu le projet de modification de la Constitution voulue par Compaoré pour se maintenir au pouvoir, lequel a été finalement fatal à son régime, renversé fin octobre 2014 par une insurrection populaire.

Le Conseil constitutionnel a confirmé vendredi la liste des quatorze candidats retenus pour l’élection présidentielle initialement prévue le 11 octobre mais repoussée au 29 novembre, après le coup d’Etat manqué du Régiment de sécurité présidentielle.

La principale raison avancée par les putschistes du 17 septembre pour justifier leur action était l’exclusion des candidats du CDP des élections, dont ils souhaitaient la réintégration.

Le CDP a en revanche indiqué qu’il participera pleinement aux élections législatives qui se tiendront concomitamment avec la présidentielle, en procédant aux remplacements de la cinquantaine de ses candidats qui ont été invalidés.

"Nous affirmons et nous confirmons que nous prendrons part à ces élections du 29 novembre pour ce qui concerne les législatives", a indiqué M. Sanou.


roh/ck/de


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