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Medias : Ouverture de la 17ème journée nationale de la liberté de la presse à Ouagadougou
Publié le mercredi 21 octobre 2015  |  AIB
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Journée nationale de la liberté de la presse : les relations médias/changements politiques au menu de la 17e édition
Mardi 20 octobre 2015. Ouagadougou. Salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Les hommes et femmes de médias du Burkina commémorent la Journée nationale de la liberté de la presse dont la 17e édition est placée sous le thème "Médias et changements politiques en Afrique : quelle contribution ?"




Ouagadougou - La 17ème édition de la journée nationale de la liberté de la presse, s’est ouverte, mardi, à Ouagadougou, sous le thème : Médias et changements politiques en Afrique : quelle contribution ? », ont constaté des journalistes de l’AIB.

Des professionnels des médias, soutenus par des représentants des autorités de la transition, ont entamé, mardi en début de journée, une réflexion sur le rôle que peuvent jouer les médias dans les changements politiques en Afrique.

Cette rencontre qui se veut un « continuum » du Festival international de la liberté d’expression et de presse (FILEP), interrompu le 16 septembre dernier, par un coup de force perpétré par le général Gilbert Diendéré, ancien bras droit de Blaise Compaoré, a réuni plusieurs journalistes à Ouagadougou.

Alors que plus d’une centaine de journalistes étaient réunis à Ouagadougou, pour le FILEP, il a été « brutalement interrompu » par l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) qui a commis le coup d’Etat le « plus insensé », ainsi que des actes ‘’barbares contre la presse’’, a rappelé Justin Coulibaly, président du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo.

Selon les organisateurs, malgré cette «soldatesque» des ex-putschistes, les Hommes de médias ont su faire preuve de maturité et de professionnalisme, lors du coup d’Etat avorté, à l’instar des journées insurrectionnelles qui ont chassé du pouvoir l’ancien président Blaise Compaoré, en fin octobre 2014.

Aujourd’hui, « on peut être fier d’être journaliste au Burkina Faso. La presse montre de plus en plus sa maturité (et) elle peut contribuer utilement à l’édification de la démocratie », s’est réjoui le Pr Serges Théophile Balima, l’un des doyens de la presse burkinabè.

Au menu de cette journée dédiée à la liberté de la presse au Burkina Faso, un panel-débats sur « Médias et Insurrection au Burkina Faso ! » animé par des experts nationaux de la question, une projection du film « Une révolution africaine : les 10 jours qui ont fait chuter Blaise Compaoré » suivi de débats et une soirée Gala mercredi, pour la remise du Prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation ainsi que du Prix de la meilleure journaliste 2015.

Norbert Zongo, journaliste d’investigation et directeur de publication de l’hebdomadaire L’Indépendant, avait été retrouvé mort calciné dans sa voiture, en 1998, avec trois compagnons à une centaine de kilomètres au sud de la capitale, Ouagadougou.

M. Zongo, enquêtait à l’époque sur la mort de David Ouédraogo, chauffeur de François Compaoré, frère cadet de Blaise, alors président du Burkina.

L’assassinat de Norbert Zongo avait provoqué un scandale et d’importantes manifestations populaires qui avaient failli faire vaciller le régime de Compaoré.

La journée nationale de la liberté de la presse a été instituée en 1998 par le Centre national de presse Norbert Zongo, avec le soutien d’organisations professionnelles des médias, rappelle-t-on.

Agence d’Information du Burkina



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