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Sidwaya N° 7407 du 30/4/2013

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Biotechnologie dans le monde : Le Burkina Faso, une référence concernant le coton génétiquement modifié
Publié le jeudi 2 mai 2013   |  Sidwaya




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Les responsables de l’Association burkinabè de la biotechnologie ou Burkina biotech association (BBA) ont animé, le mardi 30 avril 2013 à Ouagadougou, une conférence de presse en vue de dresser le bilan actuel de la culture des Organismes génétiquement modifiés (OGM) au Burkina Faso et dans le monde, en général.

La conférence de presse organisée le 30 avril 2013 par les premiers responsables de l’Association burkinabè de la biotechnologie (BBA) a porté sur l’état mondial actuel des cultures biotechnologiques. En un mot, il s’est agi du rapport 2012 du Service international pour l’acquisition des applications de la biotechnologie agricole (ISAAA) sur l’état mondial des cultures biotechnologiques. Dans la présentation du rapport, Dr Roger Zangré a laissé entendre que c’est la dixième conférence de presse du genre depuis la création du BBA en 2004. « Depuis cette date, BBA se fait le relais chaque année de ISAAA pour présenter à l’ensemble de la presse (nationale et internationale) l’état de l’évolution des cultures génétiquement modifiées (cultures biotechnologiques) dans le monde », a-t-il indiqué, ajoutant que l’occasion est également propice pour échanger avec les journalistes autour des préoccupations de l’heure sur les OGM en général. Ainsi, selon Dr Zangré, 20 pays sur les 28 considérés comme des « pays biotech », sont en voie de développement. « Pour la 1re fois, les pays en voie de développement ont cultivé plus que la moitié (52%) de la surface globale, surpassant les pays industrialisés (48%). Parmi les 10 premiers pays biotech, 8 sont en voie de développement », a précisé le conférencier. Et de poursuivre que le Burkina Faso avec le Coton génétiquement modifié (CGM) cultivé depuis quelques années, est classé parmi les meilleurs producteurs d’OGM en Afrique aux côtés de certains pays comme l’Afrique du Sud, l’Egypte, etc. De telles informations n’ont pas laissé les hommes et femmes de presse indifférents. « N’y a-t-il pas lieu de se méfier des OGM, surtout que ceux qui les ont inventés, émettent des réserves quant à leur culture ? »

Avantages des OGM

A cette question, l’exposant du jour, Roger Zangré, appuyé du président du BBA, Pr Alassane Séré, ont répondu que les OGM surtout celui cultivé au Burkina Faso, ne présentent pas de danger, mieux que ces organismes ont beaucoup d’avantages. Entre autres avantages, les conférenciers ont cité l’augmentation du rendement, la diminution du labeur, l’épargne en insecticide et les bénéfices économiques. En effet, selon le rapport, en 2012, plus de 15 millions de petits producteurs ont semé les cultures génétiquement modifiées avec un intérêt de 10,1 milliards de dollars soit environ 5 000 milliards de FCFA pour les pays en voie de développement contre 9,6 milliards de dollars Us pour les pays industrialisés. Selon Pr Séré et Dr Zangré, le Burkina Faso constitue une référence pour beaucoup de pays africains et suscite leur convoitise. Les propos des organisateurs de la conférence de presse ont été corroborés par des acteurs de terrain dont le président de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), Karim Traoré. En effet, pour celui-ci, « l’adoption du CGM au Burkina Faso soulage les cotonculteurs à plus d’un titre ».
Il ressort du rapport présenté que les difficultés pour la vulgarisation des OGM concernent les systèmes de règlementation rigides dans certains pays, la faible compréhension de la technologie, la désinformation du public par les militants anti-OGM…
Ont pris part à la conférence de presse, des représentants de l’Agence nationale de la biotechnologie (ANB), de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), de la Société des fibres textile du Burkina (SOFITEX). Il y avait également des représentants des ministères de la Recherche scientifique et de l’innovation, de l’Environnement et du développement durable, etc.

Alban KINI
alban_kini@yahoo.fr

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