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1er mai au Burkina : Les syndicats protestent contre l’augmentation des prix des denrées
Publié le jeudi 2 mai 2013   |  Agence de Presse Africaine




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Ouagadougou (Burkina Faso) - A l’occasion de la fête du travail, les travailleurs du Burkina Faso, regroupés autour de leurs syndicats, ont marché ce mercredi, remis leur cahier de charges au gouvernement et ont annoncé pour les prochains jours, des actions de protestation contre l’augmentation récente des prix des produits de première nécessité.


Dans la capitale burkinabè, la marche des travailleurs auxquels se sont joints les étudiants ce 1er mai, s'est déroulée dans une atmosphère pacifique. Elle a démarré à la Bourse du Travail de Ouagadougou et a été ponctuée de slogans et de chants.

Les marcheurs ont parcouru une distance d'environ un kilomètre qui les a conduits à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) où les syndicats ont remis leur cahier de charges au gouvernement, représenté ce jour par Vincent Zakané, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale.

Mamadou Nama, porte-parole de l'Unité d'action syndicale (UAS) a indiqué que la récente rencontre gouvernement/syndicats ayant pris du temps, les partenaires sociaux de l'Etat n'ont pas pu finaliser le document, qui sera transmis au gouvernement « dans les semaines à venir ».

Le porte-parole a évoqué la récente augmentation des prix de certains produits (Ndlr : la bouteille de gaz butane notamment qui passe de 4000 à 5000 F CFA) et les augmentations annoncées sur les produits de grande consommation (huile, farine de blé, sucre, etc.).
Il a ensuite évoqué les libertés démocratiques et syndicales mises à mal, le développement de la corruption malgré les promesses, les travers du monde éducatif et les conditions de vie des étudiants.

« Les augmentations récentes ou annoncées des prix de produits de grande consommation (…) nous commandent de réagir fermement et rapidement », a martelé M. Nama lors du meeting qui a suivi la marche.

L'Unité d'action syndicale (UAS) a appelé les travailleurs à se tenir prêts et à se mobiliser pour « des journées de protestation qui seront programmées dans les jours à venir ».

D'ores et déjà, deux syndicats des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS et F-SYNTER) ont annoncé une grève de 24 heures suivie de manifestations le 10 mai prochain.

Cela afin demander au gouvernement de respecter les engagements qu'il a pris en signant un protocole d'accord le 26 mai 2011 et qui « sont toujours en l'état ».


ALK/of/APA

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