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Sidwaya N° 7407 du 30/4/2013

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Carnet Santé : Le cancer de la peau - source d’autres cancers
Publié le mardi 30 avril 2013   |  Sidwaya




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Le cancer de la peau serait lié à un risque plus élevé d’autres cancers. Selon une nouvelle étude publiée par le journal Plos Medicine, le 23 avril 2013, les personnes atteintes d’un cancer de la peau “basique” (non-mélanome) ont plus de chances de souffrir, à nouveau, d’un cancer dans leur vie. Pour les femmes, ce risque augmente de 26% comparé aux personnes qui n’ont pas eu de cancer de la peau, alors que pour les hommes, cette augmentation se limiterait à 15%. Les 150 000 personnes qui ont participé à cette étude ont été suivies, pendant plus de 20 ans. Selon le professeur d’épidémiologie, Anthony Alberg, cité par le site spécialisé LiveScience, le risque accru de cancer observé dans l’étude n’est pourtant pas assez élevé pour justifier une recommandation particulière de dépistage du cancer chez les personnes atteintes d’un cancer de la peau, même si la question mérite d’être posée. En effet, la raison pour laquelle les risques de cancers augmentent n’est pas claire. Pour Anthony Alberg, l’équipe de chercheurs soupçonne la machinerie cellulaire impliquée dans la réparation de l’ADN de mal fonctionner chez certaines personnes.

Les piscines publiques : des nids de microbes

Les piscines publiques seraient des nids à microbes, avec leurs risques bien connus de diarrhées, d’otites, de troubles intestinaux, de mycoses, de verrues plantaires. Les piscines ne sont pas des lieux de prédilection naturelle pour les virus. Les virus qui possèdent une enveloppe appelés virus grippaux ou virus du sida sont trop fragiles et survivent très peu de temps dans le milieu extérieur pour se transmettre dans les piscines. Les virus dits nus sont généralement beaucoup plus résistants et peuvent survivre plusieurs jours dans l’eau, même si cette eau est traitée. Ils se répartissent en adénovirus (41 %), norovirus (26 %), entérovirus 26 % et virus de l’hépatite A (7 %). Mais, ils n’entrent dans les piscines que si nous leur ouvrons la porte, qu’il s’agisse de défaillances techniques, non-respect des équipements de désinfection et de chloration, méconnaissance du mode opératoire, défaut de maintenance des installations, personnel non qualifié et absence de système d’alerte et surtout de négligences humaines, par les matières fécales ou les miasmes qu’y transportent des nageurs infectés, notamment au niveau du nez et de la gorge. Les adénovirus passent par les yeux, porte d’entrée privilégiée du fait de l’irritation par les substances chimiques qui, par frottement, provoque des lésions superficielles. Mais, ces conjonctivites des piscines ne concernent jamais plus d’une centaine de personnes et évoluent lentement sans laisser de séquelles. De la même façon, la peau peut favoriser la contamination, à la faveur d’effractions cutanées, ou du fait du ramollissement provoqué par un séjour prolongé dans l’eau, au contact avec des surfaces souillées. Quant aux verrues plantaires, elles ne sont pas aussi liées aux piscines qu’on se l’imagine couramment. Elles sont dues à des papillomavirus, extrêmement résistants, pouvant survivre plusieurs heures dans le milieu extérieur et donc se transmettre indirectement par le linge ou les sols contaminés, par manque d’hygiène ou de précaution. Elles disparaissent spontanément dans environ 20 % des cas. Mais, fort heureusement, les papillomavirus génitaux cancérigènes ne se trouvent pas sur les bords des piscines. Des normes strictes sont imposées pour traiter les eaux de piscine de façon à inactiver les virus. En dehors des bassins des eaux thermales, qui ne subissent aucun traitement, ce qui impose un renouvellement constant de l’eau, l’eau des piscines publiques doit être filtrée, désinfectée et désinfectante, et répondre aux normes physiques, chimiques et microbiologiques du Code de la santé publique. Les traitements doivent être capables d’éliminer les microbes sans irriter la peau, les yeux ni les muqueuses. Le chlore, utilisé sous forme gazeuse dans les piscines publiques, est le produit le plus employé car, il cumule efficacité, facilité d’utilisation et innocuité. Mais, son odeur est souvent incriminée, voire un risque chimique avancé, pour proposer d’autres solutions désinfectantes moins agressives comme l’ozone, effectivement inodore mais en réalité plus toxique au point qu’il est impératif de l’éliminer totalement en phase finale d’épuration de l’eau. De plus, dès la sortie du traitement, l’eau de la piscine peut être de nouveau contaminée, d’où l’obligation de procéder à une désinfection complémentaire. Bien dosé et allié à une bonne ventilation, le chlore ne devrait pas provoquer de nuisance olfactive. Le plus souvent, ce n’est pas le chlore lui-même qui dégage une odeur désagréable, mais les « chloramines », des molécules qui naissent du contact de l’eau chlorée avec des matières azotées générées par le corps des baigneurs, la transpiration par exemple. Alors, avant de sauter à l’eau, surtout après avoir transpiré, une bonne douche, avec savon de préférence, s’impose ! Cela réduira sensiblement un désagrément qui est sans commune mesure avec les bénéfices qu’apporte le chlore pour la désinfection de l’eau des piscines, dont l’avantage sur les autres désinfectants est démontré. Mais les traitements ne suffisent pas à eux seuls à garantir contre toute contamination. La priorité, c’est d’apporter de l’extérieur le moins possible de microbes et de matière organique.

La pupille, un indicateur de la douleur

La taille de la pupille et sa contraction après une stimulation lumineuse seraient de bons indicateurs de l’intensité de la souffrance ressentie par un patient. Puisque les yeux sont le miroir de l’âme, il n’y a finalement rien d’étonnant à ce qu’on puisse y lire la douleur. Réduire la subtilité d’un regard à quelques paramètres trivialement mesurables n’était toutefois pas chose aisée. C’est à cette tâche que se sont attelés des chercheurs de l’université Paris-Diderot 7 associés à l’Inserm (unité 738). Jean Guglielminotti, médecin anesthésiste, a choisi d’étudier le diamètre de la pupille et l’ampleur de sa contraction après une stimulation lumineuse dans un cas extrême : l’accouchement. « Nous voulions établir des liens entre ces deux paramètres, la douleur des contractions utérines au cours de l’accouchement et son soulagement par l’analgésie péridurale », a-t-il expliqué. Avec son équipe, il a donc filmé avec des caméras les pupilles de 24 femmes dans ces quatre situations distinctes : avant et après péridurale, avec et sans contraction utérine. Les résultats ont confirmé des travaux préliminaires menés dans les années 90, selon lesquels le diamètre de la pupille augmente avec la douleur. Ils établissent aussi que sa contraction est plus marquée après une stimulation lumineuse lorsque la souffrance est forte. En revanche, ces petites variations sont très difficiles à déceler à l’œil nu. « Néanmoins chaque individu pourrait être son propre témoin. Cela signifie qu’en mesurant l’évolution de ces paramètres au cours du temps, par exemple avant et après un traitement antalgique, il serait possible de déterminer l’évolution de la douleur et de savoir ainsi si ce traitement a été efficace ou non », a précisé Jean Guglielminotti. Ces travaux, publiés récemment dans Anesthesia & Analgesia, pourraient donc permettre de juger de manière plus objective l’efficacité d’un traitement analgésique. A l’heure actuelle, la seule manière de jauger la douleur d’un patient est de lui demander de la classer sur une échelle allant de 1 à 10. Les chercheurs espèrent aussi pouvoir mettre au point une méthode permettant de déceler la douleur chez les personnes incapables de s’exprimer : jeunes enfants, patients comateux ou atteint d’un « locked-in » syndrome.

L’austérité est mauvaise pour la santé

Les politiques d’austérité ont des conséquences désastreuses en matière de santé publique en Europe et en Amérique du Nord, où elles provoquent suicides, dépressions et maladies infectieuses tout en limitant l’accès aux soins et à la prévention, estiment des chercheurs. L’économiste politique, David Stuckler de l’Université d’Oxford, en Grande-Bretagne, et Sanjay Basu, maître-assistant en médecine et épidémiologiste à l’Université de Stanford, aux Etats-Unis, sont parvenus, au terme d’une décennie d’études à une conclusion sans appel : l’austérité est mauvaise pour la santé. Dans un livre à paraître cette semaine en anglais, les deux chercheurs écrivent que plus de 10 000 suicides et jusqu’à un million de cas de dépression peuvent être directement associés à la crise économique et aux mesures de rigueur qu’elle a générées en Europe et en Amérique du Nord. En Grèce, la baisse du budget consacré à la prévention du virus HIV s’est ainsi traduite par une explosion de 200% du taux de prévalence du sida en 2011 résultant en partie de la hausse de la consommation de drogues dans un pays où le chômage des jeunes atteint 50%. La Grèce a également connu ses premiers cas de paludisme depuis des décennies après avoir réduit le budget consacré aux pulvérisations antimoustiques. Aux Etats-Unis, plus de cinq millions de personnes ont perdu l’accès à la couverture maladie depuis le début de la crise, disent les chercheurs, tandis qu’en Grande-Bretagne, 10 000 familles sont devenues sans abri en raison de la politique d’austérité. “Nos dirigeants politiques doivent prendre en compte les conséquences graves sur la santé de leurs choix économiques”, a insisté David Stuckler, co-auteur de “The Body Economic : Why Austerity Kills”. L’économiste a déjà publié dans les revues de référence The Lancet et British Medical Journal les résultats de recherches qui établissent une corrélation entre l’augmentation des taux de suicides dans certains pays européens et l’austérité, et lient la hausse des cas de sida aux coupes budgétaires ciblant les plus démunis. Dressant un parallèle avec la crise économique de 1929 et d’autres évènements historiques, comme la chute de l’Union soviétique, les chercheurs ont ajouté qu’une telle détérioration n’est en rien une fatalité. « Ce que nous montrons, au final, c’est que la dégradation de la santé n’est pas une conséquence inévitable des récessions économiques », a dit Sanjay Basu. C’est un choix politique.

Rassemblé par : Abdel Aziz NABALOUM
Sources : notremonde.net ; Rfi.fr, Lefigaro.net

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