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Le Pays N° 5347 du 29/4/2013

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Acteurs de la conférence nationale du Benin : Hommage rendu à un démocrate nommé Mathieu Kérékou
Publié le mardi 30 avril 2013   |  Le Pays




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Le dimanche 28 avril 2013, le Palais Jean-Pierre Guingané a vibré au rythme de la paix. En fait, un mouvement citoyen de la communauté béninoise vivant au Burkina Faso a organisé une journée d’hommage à l’intention des acteurs de la conférence nationale du Bénin. Les invités ont eu droit à des communications axées sur la paix et la tolérance.

Le général Mathieu Kérékou, ancien président du Bénin, « père du vent de paix et de la démocratie au Bénin et en Afrique », est l’un des acteurs qui a contribué à instaurer un climat de paix au Bénin « en acceptant la conférence nationale du Bénin ». Pour ce fait, la communauté béninoise installée au Burkina Faso a rendu un hommage le 28 avril 2013 aux acteurs de la paix universelle. Pour le président du comité d’organisation, Germain Zinsou, installé au Burkina depuis 22 ans, « la paix est synonyme de pardon. Donc, elle est très importante et nous devons la cultiver ». La paix était donc sur toutes les lèvres des communicateurs qui se sont succédé à la tribune. « La paix est un grand mot », a dit Hamidou Ouédraogo, président du TOCSIN. Elle n’est pas qu’absence de guerre. C’est ainsi que le président du TOCSIN a salué l’attitude du général Mathieu Kérékou qui, malgré tous les avantages et privilèges liés au statut de président, a accepté de céder le pouvoir à Dieudonné Soglo pour que la paix puisse régner au Bénin. Pour Hamidou Ouédraogo, magnifier une telle personne n’a rien d’anormal. Il a donc invité les autres chefs d’Etat à prendre l’exemple sur le général Mathieu Kérékou pour que la paix et la démocratie règnent dans les Etats africains. Le président du TOCSIN n’a pas manqué d’encourager l’initiateur de cette journée pour son œuvre salutaire. Emboîtant le pas au président du TOCSIN, El hadj Oumarou Ouédraogo, représentant le Cheick de Tansalga, a affirmé que c’est l’importance du thème qui les a incités à participer à la journée. Selon lui, sans la paix, aucune oeuvre humaine n’est possible. Le Burkina Faso étant un exemple en matière de stabilité dans la sous-région, il a invité les uns et les autres à tout faire pour être toujours un exemple en matière de paix et de solidarité.

Françoise DEMBELE

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